Selon l’article 22, du 17 juillet 2014 sur la lutte contre la cybercriminalité, « La pédopornographie ou pornographie mettant en scène des enfants de 18 ans et moins s’entend comme toute représentation par quelque moyen que ce soit, d’un enfant s’adonnant à des activités sexuelles explicites, réelles ou simulées ou toute représentation des organes sexuelles d’un enfant, à des fins principalement sexuelles. Le fait, en vue de sa diffusion par le biais d’un support informatique ou électronique, de fixer, d’enregistrer, de produire, de se procurer ou de transmettre l’image ou la représentation d’un enfant lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique, est puni de deux à cinq ans d’emprisonnement et de 2 000 000 à 10 000 000 d’ariary d’amende ».L’image ou la représentation d’un mineur se livrant à un comportement sexuellement explicite est considérée comme des images à caractère pornographique. Avant qu’il ne soit trop tard, il est crucial que les parents prennent une décision.
En regardant ces publications défilées dans leurs fils d’actualité, bon nombre des observateurs se posent la question sur l’éducation des jeunes et mineurs, actuellement, ainsi que la limite de leur liberté. « Certes, l’utilisation du Facebook est incontournable face à la mondialisation, mais quid des responsabilités des parents, de la communauté », soutient Claudette, enseignante et dirigeante d’une association des jeunes à Ambatomainty.
Malgré son immense popularité, certains pays, notamment les Arabes ont considérablement restreint l’utilisation du Facebook afin de limiter les outrances et protéger les enfants des prédateurs sexuels.
Anatra R.