Publié dans Société

Antohomadinika 3G Hangar - 67 Ha - Réhabilitation imminente des rues

Publié le lundi, 10 janvier 2022



Enfin, une bonne nouvelle pour les usagers de la route ! En effet, la réfection du tronçon de route d’une longueur de 170 mètres, reliant Antohomadinika 3G Hangar et 67 Ha commencera d’ici peu, selon une information émanant de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Les travaux y afférents résultent d’un partenariat entre la CUA et l’entreprise BATIMAX. Cependant, avant de pouvoir entamer ces travaux, la CUA et la Société municipale d’Assainissement (SMA) se concentrent d’abord sur le nettoyage et le curage des canaux d’évacuation d’eaux usées et des dalles. « Il faut savoir que l’obstruction des dalles et des canaux d’évacuation d’eaux usées est la principale cause de la destruction progressive  des infrastructures routières dans la ville des mille. Ainsi, dès que la pluie tombe à flots, ces canaux et dalles ne fonctionnent plus normalement. Par conséquent, l’eau stagne au beau milieu de la rue, ce qui engendre des nids-de-poules et des trous béants un peu partout », soutient le directeur des bâtiments et travaux publics au sein de la CUA, Bodosoa Razafimandimby. Les travaux se poursuivront ensuite sur le curage des canaux longeant le secteur C3.
Ce responsable de rappeler ainsi qu’une part de responsabilité revient aux citoyens afin de ne pas jeter les déchets ménagers partout, en particulier dans ces canaux d’évacuation des eaux usées. A l’entendre dire, les usagers devront s’attendre à des éventuelles réorganisations temporaires au niveau de la circulation des véhicules, comme la déviation et le déplacement de quelques arrêts-bus.
Par contre, quelques axes qui sont concernés par le projet de réfection des routes, assuré par le Fonds d’entretien routier II (FER), ne sont pas encore concernés par ces travaux pour le moment. Il s’agit entre autres d’Ambolokandrina, Farafaty, route de Badgad, Isotry, Anosipatrana. Outre l’amélioration de l’image de la ville, tous ces projets de réhabilitation des infrastructures routières ont comme objectif de lutter contre les embouteillages monstres qui minent la Capitale.
En rappel, du côté de 67Ha et Antohomadinika, il faut consacrer un tour d’horloge pour effectuer un trajet de seulement quelques centaines de mètres. A cause de la dégradation des chaussées, devenues dans la plupart des cas à sens unique, les automobilistes sont contraints de rouler au pas, ne dépassant pas 15 km/h, ce qui engendre des bouchons interminables. Et ce, sans parler des odeurs nauséabondes venant des eaux stagnantes. Frustrés, les usagers se sont déjà plaints de la destruction avancée de ce tronçon de route, et ce, à plusieurs reprises.
Anatra R.





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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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