Publié dans Société

Education - Rentrée maintenue pour le 17 janvier !

Publié le mercredi, 12 janvier 2022



Aucun nouveau report envisagé, du moins jusqu’à hier. Le ministère de l’Education nationale (MEN) maintient la rentrée du 3è bimestre pour ce lundi 17 janvier, selon les informations recueillies. Cette reprise des cours concerne notamment les 8 Régions ayant le plus de cas de Covid-19, à savoir Analamanga, Vakinankaratra, Atsimo Atsinanana, Atsimo Andrefana, Anosy, DIANA et Matsiatra Ambony. Si la rentrée après les vacances de Noël était prévue pour le 5 janvier dernier, la hausse alarmante des nouveaux cas, touchant même les enfants, était à l’origine des notes ministérielles en date du 5 et 6 janvier relatives à son report de 2 semaines. Non inclus dans ces notes, le centre régional de commandement opérationnel de Boeny a aussi décidé de suspendre les cours jusqu’à la fin de cette semaine, pour une reprise prévue le 17 janvier.
Le MEN exige le respect du protocole sanitaire et pédagogique dans les établissements scolaires publics et privés. Cette exigence concerne à la fois ceux des 8 Régions dont la rentrée se fera lundi prochain mais également ceux dans les 15 autres régions où le 3è bimestre a déjà commencé le 5 janvier dernier. Parmi le contenu dudit protocole figure l’opérationnalisation d’un comité de vigilance dans chaque établissement lequel se charge du suivi et du contrôle sanitaire des élèves. Il va également passer les informations auprès des responsables concernés. Selon toujours le protocole, une classe devrait être fermée temporairement si 3 élèves sont atteints de Covid-19. La fermeture d’un établissement pour 14 jours est exigée si 3 de ces classes présentent des cas positifs. Dans tous les cas, le protocole détaillé est disponible en version électronique et sous format vidéo dans la page Facebook du MEN. Quant à la désinfection des salles de classe et de l’enceinte de chaque établissement, la Circonscription scolaire (CISCO) se charge de l’organisation y afférente.
Soulagement pour les établissements privés
« La reprise des cours pour le 17 janvier est indispensable pour le bien des élèves. Bon nombre d’entre eux n’ont pas encore pu rattraper le retard suite aux 2 années de perturbations des cours à cause de la pandémie. Nous le constatons surtout chez les élèves de la classe de 6è et ceux en CM2 (7è) de cette année scolaire. Reporter à maintes reprises les cours ne fera que baisser leur niveau », déclare la directrice d’un collège privé sis à Manakambahiny, dans la CISCO d’Antananarivo-ville. Bon nombre de directeurs d’établissement notamment ceux privés, partagent ce même avis et se sentent soulagés du maintien de la rentrée pour lundi prochain. « Même si cette date a été reportée par le MEN, nous avions toujours prévu la rentrée pour le 17 janvier pour diverses raisons. Outre le maintien de la qualité de l’éducation, le côté financier dont le paiement de salaire des enseignants et du personnel administratif ou encore le fonctionnement général de l’établissement, y compris le loyer et les diverses factures, nécessitent la reprise des cours », nous confie la proviseur d’un lycée privé sis dans la Circonscription scolaire d’Ambohidratrimo.
Quant à la protection des élèves, les responsables d’établissement misent sur les mesures déjà adoptées, dont le respect des gestes barrières, la division en 2 groupes des élèves d’une même classe pour garantir la distanciation sociale ou encore la désinfection régulière des salles de classe. « Au lieu de s’isoler à chaque hausse des cas, il faut apprendre à vivre avec la Covid- 19 au quotidien, en renforçant la protection », concluent nos interlocuteurs.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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