Publié dans Société

Prix des légumes - Une hausse compréhensible !

Publié le mercredi, 26 janvier 2022


 Une grande perte pour les agriculteurs. Les champs de culture inondés, la majorité des récoltes détruites par les pluies. Une hausse du prix des légumes a été constatée depuis la semaine dernière, sans parler des produits maraîchers. Une hausse allant de 5 à 50%, selon les localités. Le prix des carottes varie entre 3 000 à 4 500 ariary le kilo contre 1 200 à 1 800 ariary, au début de ce mois de janvier. Les pommes de terre avoisinent les 2 300 à 3 500 ariary le kilo contre 1 200 à 1 800 ariary, auparavant. Les tomates atteignent les  3 000 à 5 000 ariary le kilo tandis que l’oignon à 4 000 ariary. Le prix du haricot se vend à  1 500 ariary le « kapoaka » contre 800 à 1 000 ariary auparavant. Face à cette situation, les agriculteurs sont obligés d’augmenter les prix afin de combler leur perte. Quant aux détaillants, ils ne font qu’aligner le prix avec ceux des grossistes, outre bien évidemment le problème commun sur la destruction des produits sur place.
Outre le prix exorbitant, la qualité est totalement abominable. La pluie a tout détruit. « Presque le tiers de la récolte est détruit par la pluie, puisque les légumes et produits maraîchers ne supportent pas l’humidité. Nous sommes obligés de les cueillir, dès que l’eau a commencé à monter. Cependant, nos clients ont diminué durant le mauvais temps », se plaint un agriculteur du côté de Morarano. D’ailleurs, c’est le cas en général, durant la saison des pluies, le nombre des consommateurs diminue, puisqu’il est difficile de conserver les légumes à cette période. Plus les légumes sont exposés à l’humidité, plus ils se détériorent. « Nous ne pourront plus les vendre, mais ou bien les jeter ou les donner aux éleveurs à un prix dérisoire. C’est une grande perte ». 
Anatra R.



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Editorial

  • Idem !
    Et nous y revoilà ! Dix personnes écopent une peine de détention préventive à la prison de Moramanga. Elles sont accusées de fuite de sujets lors de l’examen du BEPC dans la Circonscription scolaire de Moramanga. Encore et toujours des fuites de sujets. Tous les ans, ou presque, le pays doit faire face à des délits de fuites de sujets d’examen officiel. Neuf candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) 2025 ainsi que le proviseur d’un lycée privé sis à Belavabary, de la même CISCO, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Moramanga à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction. Idem des cas de fuites de sujets. Le ministre de l’Education nationale déclarait, à ce sujet, comme suit : « tolérance zéro à l’encontre des fauteurs de trafics de sujets d’examen officiel ». Avec tous les respects à votre endroit Mme …

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