Publié dans Société

Mialy Rajoelina à Ambohimanatrika - Visite dans les foyers des sinistrés

Publié le mercredi, 02 février 2022

« C’est la première fois qu’une épouse d’un Président de la République nous rend visite et nous apporte en personne des dons. C’est un grand honneur et un soulagement pour nous, qui étions frappé par les dernières intempéries ». Razanadrasoa s’est exprimée ainsi hier, lors de la venue de la Première dame Mialy Rajoelina chez elle. Cette femme, dans la soixantaine, fait partie des sinistrés d’Ambohimanatrika, un Fokontany de la Commune de Tanjombato longeant l’Ikopa. Le débordement de cette rivière a entraîné l’inondation de centaines de maisons, dont celle de la vieille dame.

« Les eaux arrivaient jusqu’aux épaules dans la soirée du 17 jusqu’au 18 janvier. Notre maison est endommagée tandis que la plupart de nos biens sont détruits, y compris les cahiers des élèves. Nous avons dû rejoindre la ruelle pour dormir et s’abriter provisoirement, jusqu’à ce que les eaux se retirent », se souvient-elle. Émue, la Première dame et non moins Présidente de l’association Fitia a offert des matériaux de construction dont des sacs de ciment, des tôles et des bois rond pour que cette famille puisse retourner chez elle. Ceci en dehors des dons composés de packs de produits de première nécessité, des matelas et couvertures, des vêtements ainsi que des kits solaires « Hazavana ho anao » offerts aux 600 ménages sinistrés d’Ambohimanatrika. A cela s’ajoutent les compléments alimentaires « Ferrozinc » pour les enfants.  

Les cliniques mobiles en action

Santé de proximité. Deux cliniques mobiles ont été opérationnelles hier à Ambohimanatrika Tanjombato. L’une s’est assurée des consultations et soins gratuits pour les sinistrés. Selon les informations recueillies auprès de la Direction générale de fourniture de soins auprès du ministère de la Santé publique, « les infections respiratoires, la diarrhée ainsi que la gastroentérologie constituent les principales causes de consultation auprès des cliniques mobiles ». L’autre clinique octroie des prestations pour les femmes dont des consultations prénatales, des dépistages du cancer du col de l’utérus ou encore des sensibilisations sur la planification familiale. Près de 150 femmes y viennent quotidiennement pour la contraception, selon les informations recueillies. En cette période de pandémie, des agents de santé mobilisés ont effectué des dépistages de la Covid-19 ainsi que des sensibilisations y afférentes. Une séance de vaccination s’est aussi tenue hier à Ambohimanatrika.   

Le Maire de Tanjombato a exprimé sa reconnaissance suite à la visite de la Première dame, tout comme les sinistrés. Il a également sensibilisé à suivre les consignes et à rester vigilants par rapport à l’arrivée du cyclone Batsirai, en fin de semaine. Notons que la plupart de ces victimes de la récente inondation reprennent progressivement leur vie quotidienne, dont le retour chez eux, depuis le début de cette semaine.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

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    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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