Publié dans Société

Meurtre d’un Chinois à Behoririka - La vendeuse présumée cerveau du crime

Publié le mercredi, 02 février 2022

L’enquête concernant le meurtre du commerçant chinois de Behoririka ne cesse d’évoluer. Récemment, la Brigade criminelle,BC4, en charge d’investiguer sur l’affaire fait une révélation, du moins à propos d’une vendeuse de 23 ans, l’unique femme du gang composé de quatre larrons. En effet, cette dernière serait le commanditaire de l’acte. Car qui a cru un seul instant que cette vendeuse de confiance était devenue par la suite la pire traîtresse, du moins vis-à-vis de son employeur, quitte à intenter finalement à la vie de celui-ci.

La jeune femme a travaillé pendant six années chez son patron chinois. Ce qui fait qu’elle connaît parfaitement en détail la vie, même celle dite privée du concerné. Une situation qui a conduit le Chinois à miser de plus en plus sa confiance en son employée. Puisqu’il a tellement confiance en elle, le Chinois a proposé à la dame de recruter d’autres vendeurs afin de l’assister. Et ce fut chose faite. La vendeuse a recruté des nouveaux employés, et ces derniers ne sont d’autres que ses amis à elle. 

Entre-temps, elle assiste quotidiennement aux liquidités que le Chinois brassait presque tous les jours, et cela a fait germer une idée diabolique en elle. Effectivement, la tentation, afin d’éliminer son patron pour cela, fut trop grande pour la jeune femme et elle a fini par céder. Cette dernière a alors persuadé ses collègues afin de les préparer et trouver le moyen de s’emparer de ces sommes d’argent. Il a fallu trois jours pour la petite bande de monter un plan à ce funeste dessein, c’est-à-dire l’élimination de leur patron. C’était dans ces circonstances que les suspects ont réussi à faire main basse sur la somme de 15 millions ariary ainsi que 15 cartons pleins de marchandises. 

Après le meurtre proprement dit, les suspects ont mis et caché le corps de la victime à l’intérieur d’un gros sac, de façon à ce que personne ne puisse soupçonner la nature du fardeau. Ils ont loué le service d’un charretier, également suspect pour jeter la dépouille du côté d’Ampitatafika. Mais comme il n’existe pas un crime parfait, la Police a pu les arrêter. Actuellement, la vendeuse croupit à Antanimora tandis que ses trois collègues le sont à Tsiafahy.

Franck R.

Fil infos

  • Futur coach des Barea - Des noms circulent…
  • Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy
  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
Pub droite 1

Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

AutoDiff