Publié dans Société

Kidnapping à Ambodivonkely - L’enfant de trois ans libéré

Publié le mardi, 08 février 2022

La nouvelle est tombée hier en fin de soirée. Le petit Divan Riwan, enlevé la veille à Ambodivonkely, a été retrouvé à Ambatobe. Une information confirmée par des sources policières et le collectif français d’origine indienne à Madagascar. Des ravisseurs auraient par ailleurs été interpellés, selon les informations de dernière heure qui nous sont parvenues.

Aucune précision n’a été donnée pour le moment sur les motivations de cet enlèvement. Les parents de l’enfant n’auraient pas payé de rançon pour cette libération. D’ailleurs, aucune information concernant une demande de rançon n’est parvenue aux oreilles des observateurs. En tout cas, cette libération fait suite à des enquêtes mixtes menées par la Police et la Gendarmerie, depuis la veille jour de l’enlèvement, selon des précisions obtenues auprès des sources informées. D’après nos interlocuteurs, des interpellations ont précédé l’heureuse nouvelle de la libération de l’enfant. Ce kidnapping avait créé un émoi particulier auprès de l’opinion. 

La victime, un petit garçon de trois ans répondant au nom de Divan Riwan, fils d’un homme d’affaires d’origine indopakistanaise, a été enlevée par une poignée d’hommes armés circulant à motos. Le kidnapping est survenu peu après la sortie des classes et juste à un moment où la voiture qui a transporté l’enfant était sur le point de pénétrer dans l’enceinte de la société baptisée S. appartenant à ses parents sise dans ce quartier. Une fois que les bandits ont alors eu le petit otage entre les mains, ils ont pris rapidement la poudre d’escampette à bord de leurs scooters, en fonçant en direction de Tsarasaotra à Alarobia. Les traces du petit garçon et celle de ses geôliers ont rapidement été perdues, malgré la traque menée par les Forces de l’ordre qui se sont lancées à leurs trousses. A la lumière de cette situation, les ravisseurs entendent faire reparler d’eux, du moins pour la première fois, et seulement pour l’année 2022, après une assez longue période d’inertie, sans doute par crainte des réactions des Forces de défense et de sécurité. 

La rédaction

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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