Publié dans Société

Sécurité alimentaire dans le Sud - Une bonne récolte attendue cette année

Publié le jeudi, 10 mars 2022

15 000 hectares de surface exploitée et cultivée. La mise en œuvre de plusieurs projets par les organismes partenaires ont permis de couvrir ces surfaces agricoles dans le Sud de Madagascar, notamment dans les Régions d'Androy et d'Anosy. Après la distribution de semences dans plusieurs localités  de cette partie fortement touchées par la sécheresse, les pluies ont favorisé la culture. Ainsi, une bonne récolte est attendue cette année, à en croire le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage (MINAE) et le Programme alimentaire mondial (PAM). 

« Plus de 17 000 tonnes de récolte, que ce soit de sorgho, de maïs, de manioc, de mil ou « bajiry » ainsi que des produits maraîchers sont attendues. Les champs de culture sont actuellement verts et la moisson pourra se faire bientôt », estime Harifidy Ramilison, ministre de l'Agriculture. 

Une partie de la réponse gouvernementale consiste à appuyer la production et à augmenter les rendements agricoles, en introduisant de nouvelles variétés adaptées et à haut rendement, dont le sorgho et le maïs. Outre leurs valeurs nutritives, leur résistance et leur adaptation aux conditions climatiques du Sud figurent parmi les avantages de leur intégration.

Appui à la résilience des communautés

Le PAM est connu pour son engagement dans les réponses à l'urgence dans le Sud, où plus d'un million de personnes font face à l'insécurité alimentaire à cause de la sécheresse cyclique, favorisée par le changement climatique. Cet Organisme onusien va toutefois mettre en œuvre un programme de transition focalisé sur l'adaptation et la résilience de la population. Une nouvelle convention de partenariat avec le MINAE, signée hier à Anosy, se focalise sur les formations, la dotation d'équipements et de transfert de compétences, entre autres en gestion de pertes post-récoltes. « Les techniques de conservation et de transformation des produits, y compris le conditionnement et le stockage, seront inculquées aux paysans producteurs et aux techniciens. Aussi, le PAM va doter de sacs hermétiques pour une bonne disposition dans les magasins de stockage. A cela s'ajoutent les matériels pour décortiquer le sorgho ou pour transformer le manioc en gari, de la poudre pouvant être conservé pendant 2 ans », expose le numéro Un du MINAE. 

« Rendre disponible les aliments nécessaires durant la période de soudure fait partie de nos défis. Au lieu d'importer, les achats de produits locaux pour subvenir aux besoins de la population pourront à la fois sauver des vies et changer des vies », affirme Pasqualina Di Sirio, représentante et directrice pays du PAM. Cet Organisme onusien a alloué une somme de 100 000 dollars, soit plus de 400 millions d'ariary, pour réaliser cet accord de démarrage du programme de résilience de la population du Sud.

Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Fausses informations - La RFI invitée à inspecter MS Academy
  • Conjoncture - Pronostic vital engagé ?
  • Conjoncture - Le nom du nouveau Premier ministre attendu ce jour !                               
  • Mouvement  du 25 septembre 2O25 - L’Alaotra-Mangoro dans l’expectative                                             
  • Manifestations de la Gen-Z - Les journalistes victimes de grenades lacrymogènes
  • ACTU-BREVES
  • Emeutes à Madagascar - Le Gouvernement rejette le bilan de 22 morts avancé par l'OHCHR
  • Président Andry Rajoelina - - Dissolution du gouvernement - Pas de troisième mandat - Reconnaissance d'erreurs
  • Sécurité urbaine - Le couvre-feu assoupli
  • Président Andry Rajoelina - « Dirigez votre colère vers moi »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

A bout portant

AutoDiff