Publié dans Société

Santé et sécurité au travail - Plus de 20 000 accidents déclarés l'année dernière

Publié le vendredi, 29 avril 2022

Les statistiques les plus élevées de ces 5 dernières années. 20 442 accidents de travail ont été déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) en 2021. La Caisse a également enregistré 23 déclarations de maladies professionnelles, selon les informations rapportées par la Direction de la Santé et sécurité au travail (DSST) auprès du ministère de tutelle.

La plupart de ces accidents de travail proviennent des secteurs de la construction et BTP (bâtiments et travaux publics), le textile ou encore le transport et la livraison de marchandises (notamment pour les ventes en ligne). Pour y remédier, la DSST effectue régulièrement des sensibilisations auprès des entreprises, notamment pour les secteurs les plus à exposés à risques. « L'Inspection du travail se charge des contrôles inopinés dans les entreprises, entre autres pour vérifier l'application des normes. Elle avertit et sanctionne en cas de non respect des consignes en matière de SST. Certaines sociétés qui enregistrent des dégâts et risques élevés sont aussi mises en demeure », affirme Bakomalala Mamisoa Andrianambinina, inspecteur de travail auprès de la DSST.

Moins de cas dans les entreprises du textile

Parmi les secteurs ayant des risques élevés d'accidents de travail. Les employés des entreprises du textile n'en sont pas épargnés. « Nous enregistrons moins de 10 cas d'accidents de travail par mois. Des déclarations faites notamment par les employés des sections machinistes et manutention. Les piqures d'aiguilles des machines ou la chute des balles ou cartons, touchant des employés, constituent les cas les plus fréquents », informe le Dr Marie Claudine Ravohitsoa, médecin de travail auprès d'une entreprise de textile à Andraharo. Celle implantée à Ambatomaro enregistre des cas similaires d'accidents de travail, quoi que leur nombre soit plus limité. « Nous avons enregistré une baisse des cas d'accidents de travail, notamment grâce aux formations et au respect des normes de la SST, ces deux dernières années. Même durant la pandémie de Covid-19, peu d'employés ont été contaminés par le virus », se réjouit Amy Rakotomalala, manager SST au sein de ladite entreprise. Dans la plupart des cas, les salariés victimes d'accidents de travail bénéficient de quelques jours de repos avant de reprendre leurs activités dans le secteur du textile. Aucun cas grave causant une fatalité n'y est constaté.

Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la SST, des équipes composées entre autres par des représentants des ministères concernés et de la CNaPS ont effectué hier des descentes auprès de certaines entreprises du textile. Le but étant de sensibiliser les salariés et les employeurs sur l'importance de la SST dans leur productivité, la nécessité des équipements de protection individuelle ou encore les procédures à suivre en cas d'accidents de travail…

Patricia Ramavonirina

 

Fil infos

  • Autoroute Tana-Toamasina - Le premier tronçon de 80 km utilisable dès l’année prochaine
  • Résolution des délestages - Les équipements pour les parcs solaires arrivés à Tana
  • Actu-brèves
  • Neutralité carbone - Madagascar dans la coalition G-Zéro
  • Précampagne électorale - La CENI rappelle les règles à respecter
  • Litige foncier à Amboanara-Nosy Be - Un cas malheureux de violation du droit fondamental à la propriété
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Agenda chargé pendant la campagne électorale des communales
  • Président Rajoelina  - « Fin du délestage d’ici la prochaine saison sèche »
  • Elections municipales - Harilala Ramanantsoa prête à en découdre

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

A bout portant

AutoDiff