Publié dans Société

Climat et résilience aux catastrophes - « Investir dans les systèmes d’infrastructures s’avère crucial »

Publié le dimanche, 08 mai 2022


« En seulement 25 jours, Madagascar a subi une série d’évènements météorologiques majeurs : le passage de la tempête tropicale Ana, le cyclone Batsirai, la tempête tropicale Dumako et le cyclone tropical Emnati. Ces cyclones ont endommagé non seulement plus de 8.500 maisons, mais également des écoles, des établissements de santé, des bureaux et bâtiments administratifs, et ont affecté la vie et les moyens de subsistance de plusieurs milliers de personnes ». Le Président de la République de Madagascar (PRM) Andry Rajoelina l’a souligné lors de la séance inaugurale de la 4ème conférence internationale de la Coalition pour des infrastructures résilientes aux catastrophes (CDRI), le 4 mai dernier. D’après le Chef d’Etat malagasy, « investir dans la résilience des systèmes d’infrastructure s’avère crucial pour Madagascar et tous les pays vulnérables au changement climatique. Cela est non seulement la ligne de vie de notre économie en temps normal, mais aussi essentiel pour une reprise rapide après une catastrophe ».
La construction d’infrastructures résilientes aux catastrophes constitue une issue face à la vulnérabilité de la Grande île, du moins pour alléger les dommages. Des travaux y afférents se font actuellement, dont la reconstruction de 44 salles de classe endommagées par les derniers cyclones en suivant les normes paracycloniques, avec le financement de la Norvège et via l’approche Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) structurée de l’Organisation internationale du travail (OIT). La phase pilote de la construction de cases aux normes anticycloniques dans les zones côtières est également lancée via l’Agence nationale d’appui au logement et à l’habitat. « Madagascar est engagé et déterminé à travailler pour notre cause commune de promotion des infrastructures résilientes aux catastrophes et au changement climatique, non seulement dans notre pays mais aussi dans le monde entier », a précisé le PRM lors de son intervention par visioconférence à la 4ème conférence internationale de la CDRI. La Grande île est, rappelons-le, le 30ème pays membre de cette coalition depuis son intégration en début de cette année. Le Président de la République espère que « dans les années à venir, des programmes et projets spécifiques du CDRI seront lancés et incluront Madagascar ».
Notons que le PRM a remercié le Premier ministre indien Narendra Modi, pour le leadership de l’Inde dans la promotion de la résilience au climat et aux catastrophes par le biais de la coalition. « Je suis convaincu que nos activités seront fructueuses, avec des impacts directs sur la vie des gens », a posté Andry Rajoelina sur Tweeter. Pour sa part, le Premier ministre de l’Inde a tweeté que « les défis auxquels sont confrontés les Etats insulaires en raison du changement climatique sont au cœur de nos efforts dans le cadre de l’initiative CDRI pour créer des infrastructures résilientes ».
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff