Publié dans Société

Impacts du changement climatique - Mobilisation des acteurs de la météorologie malagasy !

Publié le mercredi, 11 mai 2022

Face aux impacts du changement climatique, les acteurs de la météorologie à Madagascar se mobilisent actuellement pour en définir une politique nationale. La promotion et la prise en considération des informations météorologiques, dans la planification et le processus de prise de décision, demeurent actuellement importantes. Madagascar compte aussi améliorer les observations et les prévisions du temps, du climat et de l’eau. A cela s’ajoute l’amélioration de la diffusion des informations et l’accès du public et des autres usagers aux informations fiables. Sans oublier le financement suffisant et pérenne ou autonome du secteur de la météorologie qui contribue en grande partie au fonctionnement de tous les projets.

Pour y arriver, trois documents ont ainsi fait l’objet de validation, hier, dans le cadre d’un atelier. Il s’agit en premier lieu de l’avant-projet de la politique nationale. La feuille de route définissant les étapes à suivre en vue de l’adoption de la politique nationale n’a pas été écartée. L’ébauche de proposition de projet ou note conceptuelle relatif au des services de la météorologie et du climat a été également au centre des discussions.

En effet, le Gouvernement malagasy, à travers le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), a bénéficié de l’appui financier du Fonds pour l’environnement mondial (FEM/LDCF) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) afin de mettre en œuvre un projet intitulé « Amélioration des capacités d’adaptation et de résilience des communautés rurales face au changement climatique (PACARC) ». Si les Régions Analamanga, Atsinanana, Anosy, Androy, Atsimo Andrefana constituent les principales localités concernées, une des composantes apporte son appui pour le renforcement de capacité de la Direction générale de la Météorologie sur les plans technique, scientifique et institutionnel.

Notons que les secteurs économiques vitaux malagasy notamment l'agriculture, l'élevage, la foresterie, les ressources en eau, la pêche et la santé sont touchés par les effets néfastes du changement climatique. Une menace supplémentaire sur les opportunités des moyens de subsistance se présente ainsi. Les populations locales des régions touchées doivent ainsi trouver un moyen pour renforcer leurs capacités d'adaptation et de résilience.

Recueillis par KR.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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