Publié dans Société

Désinformation - Les réseaux sociaux prennent le dessus !

Publié le jeudi, 19 mai 2022


Outils de propagation de fausses nouvelles. Des informations partagées hier dans le cadre d’un colloque face à la désinformation ont indiqué que sur 28 millions d’habitants, 6,43 millions utilisent l’Internet sur le territoire national, soit 22,3 % de la population malagasy. Il a été également mentionné qu’il existe quelque 3,05 millions d’utilisateurs qui ont accès librement à Facebook à Madagascar. Pourtant, la liberté d’expression sur les réseaux sociaux contribue à la propagation de fausses nouvelles. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, l’a bien souligné hier lors de l’ouverture dudit colloque à la Bibliothèque nationale située à Anosy. « Le numérique, plus précisément le réseau social Facebook, favorise la désinformation. Nous accordons plus d’importance aux premières informations publiées et aux contenus que partagent les membres les plus actifs sur Facebook. Et nous n’hésitons pas à les partager. C’est là que les journalistes devraient réagir pour y remédier. Il faut toujours se rappeler de la déontologie qui consiste à recouper et vérifier les informations pour stopper la désinformation », a-t-elle souligné. Effectivement, toutes les différentes informations qui circulent sur Facebook ne sont pas toutes vraies. Le fait de les partager sans modération est ainsi désastreux pour la population. On se souvient que le sujet portant sur le journalisme sous l'emprise du numérique a été déjà évoqué lors de la Journée mondiale de la liberté de presse, célébrée le 3 mai dernier. C’est pour dire que le « Fake news » à l'ère du numérique prend actuellement le dessus.

Un enjeu de taille
En jugeant très utile voire urgent d’en parler, l’association Actions Médias Francophones (AMF), le Groupement des éditeurs de presse d'information à Madagascar (GEPIM) et le ministère de la Communication et de la Culture réunissent pendant deux jours différents acteurs des médias et de l’information pour débattre autour du thème de la désinformation. Depuis hier jusqu’à cet après-midi, des discussions sur la nécessité de lutter contre la désinformation et des initiatives en cours ou à prendre contre ce phénomène constituent le programme. Lors de la première journée de réunion, Lova Rabary et Loïc Hervouet de l’association AMF ont surtout évoqué le sens même de la désinformation et les médias de la guerre. Les interventions de Laurent Bigot de l’Ecole supérieure de journalisme de Tours et de l’ONG Ilontsera ont mis en exergue les rôles des médias.  Pour cette deuxième et dernière journée, journalistes, étudiants en information et communication et d’autres invités présents assisteront encore à des échanges et partages s’y rapportant.
K.R.


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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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