Publié dans Société

Développement urbain intégré - 206 infrastructures en construction !

Publié le vendredi, 20 mai 2022



Dix mois. Telle est la durée de la première phase des travaux de réhabilitation ou de construction d’infrastructures, au profit de la ville d’Antananarivo et de ses Communes périphériques. Le coup d’envoi de ces travaux urbains s’est tenu dans la matinée du 19 mai dernier à Anosizato-Andrefana, Bemasoandro et Andranonahoatra. « Les travaux se feront en court terme, à raison de 40 infrastructures construites ou réhabilitées en un mois. L’envergure de tels travaux sera constatée d’ici un ou 2 ans, avec de multiples infrastructures d’utilité publique bâties », s’enthousiasme Holder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers, lors du lancement de la première phase. Au total, 206 infrastructures communautaires et sanitaires ainsi que celles de mobilité en seront concernées. Il s’agit entre autres de bibliothèques, terrain de basket, mur de soutènement, lavoirs et bornes-fontaines ou encore des ruelles, voies carrossables, escaliers et passerelles en béton armé. L’entreprise Sinohydro se charge des travaux y afférents, sur un financement de la Banque mondiale. Le but étant d’améliorer les conditions de vie des habitants des zones fortement peuplées.
Pour la Commune urbaine d’Antananarivo, le premier Arrondissement bénéficiera de 75 infrastructures de mobilité, 1 sanitaire et 5 communautaires. Le quatrième Arrondissement recevra 80 infrastructures de mobilité et 2 sanitaires. 20 infrastructures de mobilité, 1 sanitaire et 5 communautaires seront construites ou réhabilitées dans la Commune de Bemasoandro, contre 9 de mobilité et 1 communautaire pour la Commune d’Andranonahoatra-Itaosy. Quant à la Commune d’Anosizato-Andrefana, 8 infrastructures de mobilité et 1 sanitaire y seront dédiées.
Pour rappel, le Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR) vise à améliorer les conditions de vie des citadins d’une part et la résilience aux inondations des habitants des bas-quartiers de ses Communes d’intervention, de l’autre. Ce projet financé par la Banque mondiale ambitionne également d’améliorer les capacités des acteurs à répondre rapidement et efficacement à une situation d’urgence ou de crise. Diverses activités sont prévues pour y arriver, dont celles liées à la protection contre les inondations ou encore à la résolution des problèmes afférents au développement urbain. La construction d’infrastructures sanitaires et communautaires ainsi que celles de mobilité en font partie.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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