Publié dans Société

Antsofinondry - Un motocycliste meurt noyé avec sa moto

Publié le dimanche, 22 mai 2022


Triste fin pour un père de famille de 36 ans, marié et domicilié à Talatamaty, vendredi soir dernier. Il était au guidon de sa moto lorsque celle-ci a terminé sa course au fond d’un plan d’eau bordant la nouvelle rue en pavé, qui passe au niveau d’Antsofinondry et qui débouche ensuite à Anosiavaratra. Effectivement, le motocycliste s’était noyé sans l’espoir d’aucun secours. Aucun témoin n’était à l’endroit au moment des faits, afin au moins de les signaler à la Police. Le corps de la victime n’a été retrouvé que le samedi matin suivant, selon la Police. Des membres de sa famille ont fait le tour des commissariats et autres bureaux de la Gendarmerie pour tenter d’avoir une quelconque nouvelle du motard, qui a tardé à regagner son foyer à Talatamaty, vendredi soir dernier.  Lorsque les secours ont voulu le repêcher, le cadavre était complètement submergé et fut repéré à quelques mètres du deux-roues.
Pour le moment, rien ne permet encore de déterminer la cause exacte de l’accident sauf que, dans un récent rapport, la Police avance une sortie de route. “Le médecin, lors d’un constat, a privilégié la thèse d’une sortie de route, et que le décès devait remonter vers 22h “, nous explique une source policière du côté de Sabotsy-Namehana, laquelle est d’ailleurs chargée de mener l’enquête. Toute une zone d’ombre plane aussi sur l’emploi du temps de la victime avant l’accident. La seule certitude, c’est que le trentenaire devait rentrer chez lui après le travail, comme d’ailleurs monsieur tout le monde. Ses proches, qui n’étaient informés sur le drame que samedi dernier, auraient déjà récupéré sa dépouille, et ce, après bien que le médecin l’eut autopsiée.
En l’espace de deux jours donc, on a assisté à trois cas d’accidents meurtriers touchant des motocyclistes dans la Capitale et ses environs. Car après celui qui a emporté ce chef de famille de Talatamaty, deux autres l’avaient précédé dans l’au-delà, parfois de manière tragique. C’est le sort réservé au passager d’une moto qui s’était télescopé avec un taxi-be à Soanierana, ou encore le pilote de ce moto-cross qui a également succombé à la suite d’une collision avec un poids lourd à Ambanitsena, sur la RN2, la seule journée de jeudi dernier.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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