Publié dans Société

Association Fitia - Des compléments alimentaires pour les candidats au CEPE

Publié le jeudi, 02 juin 2022

8 313. Tel est le nombre d’élèves en classe de CM2 (T5) inscrits dans les écoles primaires publiques (EPP) de la Circonscription scolaire d’Antananarivo ville. Ces candidats à l’examen du CEPE bénéficient du soutien de l’association Fitia, fondée et présidée par la Première Dame Mialy Rajoelina, à travers la dotation de compléments alimentaires. Ces derniers se composent de « koba » (farine enrichie) et de ferozinc.

« Il s’agit d’une de nos actions pérennes, menée à l’approche de l’examen officiel. Tous les élèves issus des établissements de la Capitale vont en bénéficier jusqu’au jour de la session. Le but étant de leur venir en aide puisque les compléments alimentaires renforcent leur concentration en classe et contribuent à une bonne mémoire, pour finalement obtenir des meilleurs résultats scolaires », fait part Mirana Randrianasolo, de ladite association.

Le lancement de la distribution du « koba » et ferozinc s’est tenu hier à l’EPP d’Antanimena II. 110 élèves de cet établissement, candidats au CEPE, en sont les bénéficiaires. « Ces compliments alimentaires arrivent à point nommé pour les élèves en classe d’examen. En fait, ils ont largement contribué à l’amélioration des résultats scolaires l’année dernière, avec un taux de réussite à 85% au CEPE », se réjouit Elisa Rasoanantoanina, directrice de ladite EPP. Les élèves de la CM2 pourront consommer les compliments alimentaires à la cantine durant la récréation, à 10h dans la matinée ou à 15h dans l’après-midi. Riche en fer, en zinc et en vitamine C, le ferozinc apporte des éléments nutritifs nécessaires à la croissance des enfants. Il fournit également du tonus pour affronter les études. Il en est de même pour la farine enrichie.

Patricia Ramavonirina

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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