Publié dans Société

Accident à Ankadimbahoaka - Un motocycliste meurt tragiquement

Publié le vendredi, 03 juin 2022


Jeudi dernier, un terrible accident de la circulation a entraîné la mort d’un motocycliste de 30 ans à Ankadimbahoaka. Comme de nombreux de ses homologues motards de la ville, ayant subi le même sort que lui, le malheureux s’est fait littéralement broyer par un camion semi-remorque, et a succombé sur le coup, selon une source proche de la famille. Ses blessures sont telles que la victime était méconnaissable, notamment au niveau du crâne mais aussi sur le côté droit de son corps, lequel avait été alors comprimé par les roues du poids lourd.
D’après un témoin, le motocycliste aurait d’abord perdu l’équilibre par ses tentatives de manœuvre périlleuse avant qu’il ne soit violemment projeté sous le mastodonte roulant toutefois dans le même sens que lui. En cause, les tentatives de la victime d’éviter une collision d’avec une voiture particulière. “Cette voiture, pour une raison non déterminée, se serait trouvée brutalement sur la trajectoire de la moto. Dans un ultime réflexe pour éviter la confrontation avec le véhicule, le motard s’est alors déporté vigoureusement sur le côté. Ce qui avait pour effet de le déstabiliser et l’envoyer valdinguer sous la semi-remorque qui n’a pu s’immobiliser que quelques mètres plus loin. Des témoins ont réussi à l’intercepter à temps”, confie une source auprès de la famille.
Pas plus tard qu’hier, vers la fin de l’après-midi à Anosy, un autre motocycliste a également subi un accident qui était non sans lourde conséquence pour le concerné même. Le chaos dans lequel le dépassement à droite et autres coups fourrés semblaient être permis donc l’anarchie qui a régné momentanément dans la circulation, à une heure où les usagers de la route s’efforçaient  tous de trouver un créneau pour sortir rapidement de l’embouteillage, le motocycliste en cause a adopté une conduite dangereuse, qui a d’ailleurs fini par l’entraîner à terre. Pire, il s’est encastré sous un taxi. Des témoins ont affirmé que la victime, qui devait être hospitalisée, a fait une glissade dangereuse sous la R4. Tard jusqu’en début de soirée, hier, les sources policières principalement concernées et interrogées sur cet accident ont affirmé n’avoir reçu aucun rapport sur cette situation.
Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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