Publié dans Société

Trafic de drogue - 650 kg de cocaïne sous séquestre détruite

Publié le dimanche, 12 juin 2022

En novembre 2021, la Gendarmerie a intercepté 650 kg de cocaïne à Toamasina. Samedi dernier, cette drogue prévue au trafic, avait été finalement et publiquement détruite, sinon incinérée, et ce, sur instruction de la Justice malagasy. Les 18 sacs renfermant cette drogue considérée comme l’une des plus dangereuses pour la santé publique et la société, étaient partis en flammes.

Cette destruction de l’une des plus grandes prises de la Gendarmerie, en matière de lutte contre le trafic de drogue dure, s’était déroulée sous les regards vigilants des autorités composées à la fois de cette Force dont essentiellement de ses brigades canine et mobile, du patron régional de la douane, de la presse et surtout du procureur du Tribunal de première instance de Toamasina.

De son côté, le procureur a expliqué que ce retard, pour détruire cette cargaison de cocaïne, découle du respect de la procédure judiciaire. En effet, si l’une des personnes impliquées dans cette affaire croupit déjà actuellement derrière les murs de la prison de Tsiafahy, une autre serait encore en cavale.

La procédure de destruction s’était déroulée dans la plus grande transparence. Car avant que les choses ne soient arrivées à ce stade, il y a une expertise et contre-expertise sans parler un pesage de la marchandise. Et que des enquêteurs de la Police française ou surtout américaine sont venus dans la Grande-île pour faire un prélèvement sur des échantillons sur la drogue saisie. “La Gendarmerie nationale veut montrer de cette sorte que la cocaïne, mise sous séquestre à Toamasina durant cette longue période, est bel et bien intacte”, déclare sans ambages une source auprès du groupement de Gendarmerie d’Atsinanana.

Toujours est-il que la cocaïne saisie ainsi en novembre 2021 avait été acheminée par bateau en provenance du Brésil. Et elle n’était nullement prévue pour Madagascar, ou du moins aucunement programmée pour alimenter un quelconque circuit local de ce genre de trafic. Elle était plutôt prévue pour certains pays d’Europe via bien sur l’île Maurice. Et preuve que la drogue n’était pas pour le pays, il s’agissait encore d’un produit à base de cocaïne et qu’il faudra bien encore synthétiser pour obtenir de la cocaïne finalement prévue pour la consommation. “La transformation par procédé chimique d’un gramme de ce produit saisi en novembre de l’année dernière à Toamasina, permettra d’obtenir 10 grammes de cocaïne consommable”, précise cette source auprès du groupement de Gendarmerie de cette Région.

Franck R.

 

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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