Publié dans Société

Assassinat d’une jeune fille - Son ex-petit ami avoue

Publié le jeudi, 16 juin 2022

48 heures après sa disparition où elle a donné son dernier signe de vie, le corps de Sannie (21 ans) avait été finalement retrouvé enterré dans la cour de la propriété de son ex-petit ami de 24 ans dans le quartier d’Ambohitsimpo à Anjiro, sur la RN2. Lors d’un constat, la victime avait été dénudée et des bleus, sans doute des traces de coups, sont observés sur son visage. C’est ce jeune homme en cause qui a indiqué l’endroit où il a enterré le cadavre, et il est d’ailleurs le suspect principal dans l’affaire. Et pourtant, il a déclaré avoir rompu avec Sannie. Cette première enquête au niveau de la Gendarmerie a découlé d’une plainte de la mère de la victime. Une audition, à l’issue de laquelle, les gendarmes l’ont ensuite relâché.

Entretemps, les parents de la victime avaient reçu un SMS émis à partir du portable de cette dernière annonçant qu’elle aurait été kidnappée. Or, lorsque les enquêteurs ont fait la réquisition de ce message téléphonique de l’opérateur TELMA, il était localisé dans la Capitale, précisément aux 67ha. Et pendant que l’enquête s’est poursuivie, les proches de la victime qui habitent à Anjiro ont de nouveau reçu un autre SMS, cette fois-ci d’AIRTEL comme quoi les ravisseurs de Sannie ont demandé une rançon de 20 millions d’ariary sous peine de la voir être tuée. Les Forces de l’ordre, toujours au cours d’une vérification, ont constaté que le deuxième SMS menaçant venait cette fois-ci de Marozevo, dans la même localité d’Anjiro.

Du coup, le doute revenait une nouvelle fois sur le principal suspect de 24 ans. Et surtout aussi, d’autres proches de la défunte Sannie domiciliés dans la Capitale ont porté plainte auprès de la Brigade criminelle (BC4) à Anosy. Les éléments de ce service de Police s’étaient dépêchés à Anjiro pour y arrêter le suspect ainsi qu’une jeune femme de 22 ans, son actuelle copine. Du coup, la Police a conduit le couple en cause dans la Capitale pour le soumettre à un interrogatoire dans les locaux de la Brigade criminelle à Anosy. “Vers minuit mercredi dernier, pendant l’enquête, le suspect a craqué pour finalement tout avouer”, déclare une source auprès de la Gendarmerie à Moramanga. Toujours est-il que dans la procédure de l’enquête, il a fallu acheminer la dépouille de la victime à Antananarivo. Le coup de filet du couple, il faut le dire, a été le fruit d’une collaboration entre la Brigade de gendarmerie à Anjiro, la Brigade criminelle (BC4) à Anosy, enfin le service antigang ou SAG, du moins pour mener l’enquête. Affaire à suivre.

Franck R.

 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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