Publié dans Société

Badoda et consorts - 4 jeunes de la bande en prison

Publié le vendredi, 17 juin 2022


Ils étaient si fiers et surtout trop arrogants ! Ils, ce sont ces six jeunes hommes ayant posté une vidéo les montrant dans un geste turbulent et en train de proférer des menaces de mort, le tout arrosé d’une guirlande de gros mots à l’endroit d’un gang ennemi, selon des sources. Hier, les concernés dont le chef est surnommé Badoda ont été déférés au Parquet d’Anosy. Le verdict tombe : quatre d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora pour justement menace de mort et insulte en public. Seuls deux autres ont alors obtenu une liberté provisoire. En cause : ces derniers sont encore mineurs, selon une source policière.
Cette vidéo a été largement partagée sur Facebook au cours de la semaine dernière, et même avant. L’affaire n’a pas échappé au service de la cybercriminalité de la Police à Anosy. Il s’est ensuivi alors un appel à témoins, relayé par le public mais surtout aussi les internautes, histoire de retrouver les traces des concernés. Mercredi dernier, les hommes du Service de l’information, de contact et des relations avec les institutions (SICRI) d’Anosy ont finalement réussi à remonter la filière du côté d’Itaosy.
Ainsi, les membres de cette bande ont été alors arrêtés les uns après les autres et ce, jusque dans leurs foyers respectifs à travers la vaste localité d’Itaosy, alors que les concernés auraient crû n’être nullement inquiétés. Si leur sort a été donc fixé, celui de Marc Tatandraza, le prédicateur supposé, et qui venait de faire le même objet de poursuite est encore incertain. Frappé d’un mandat d’arrêt également pour menace de mort, comme le public a pu le voir récemment sur la page Facebook de la Gendarmerie nationale, Marc Tatandraza court toujours.
Récemment, il s’est publiquement exprimé sur Facebook sur ce point. Et comme dans une sorte de clin d’œil aux Forces de l’ordre, comme quoi il est innocent et qu’il rejoindra aussitôt le ciel, si jamais celles-ci vont parvenir à l’épingler. L’homme, dans ses excuses, se défendait comme quoi cette vidéo est déjà vieille de 4 ans, donc n’est plus d’actualité. Mais on ignore justement comment cette même vidéo a été de nouveau relancée pour être postée sur les réseaux sociaux, il y a à peine trois jours de cela et dans laquelle on peut voir M. Tatandraza, un grand sabre à la main, s’adresser avec véhémence et d’un ton menaçant à une personnalité de la place.
F.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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