Publié dans Société

Hausse du tarif des taxis-be - La décision revient au ministère de tutelle

Publié le jeudi, 23 juin 2022


Pas de décision unilatérale. A l’issue d’une réunion qui s’est tenue en début de cette semaine, les propriétaires de « taxi-be » ont décidé d’appliquer une hausse du frais de transport à 1.000 ariary à partir du mois de juillet prochain. Cependant, la révision à la hausse du tarif nécessite encore la validation des autres acteurs œuvrant dans ce secteur, en l’occurrence le ministère des Transports et de la Météorologie ainsi que l’Agence des transports terrestres (ATT). Sur ce, l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) attend une rencontre avec ces deux institutions afin de trouver un accord commun. D’ailleurs, ce tarif de 1.000 ariary ne convient  pas au pouvoir d’achat des consommateurs. Ils sont encore confrontés à une crise économique et sociale.
Afin d’alléger les charges des transporteurs, la Préfecture de police d’Antananarivo a déjà autorisé l’utilisation des strapontins dans les bus exerçant à Antananarivo. Pour les véhicules de type Sprinter, ils ont droit de transporter cinq passagers par banquet. Pour les autres modèles de minibus, on aura 4 personnes par rangée. Cette mesure a également été prise afin de lutter contre l’insécurité qui mine la Capitale actuellement. En effet, de longues files d’attente ou des bousculades sont constatés devant les arrêts-bus tous les soirs. Les kidnappeurs ou les pickpockets en profitent. En augmentant la capacité d’accueil autorisée pour chaque véhicule, l’attroupement au niveau des arrêts-bus diminue.
En revanche, le respect des barrières sanitaires dans les véhicules de transport en commun est toujours de rigueur, en particulier le port du masque. Les chauffeurs et leurs aides doivent porter un masque et une visière de protection. Le contrôle sera strict autant que les sanctions, malgré la revendication des transporteurs. En rappel, le nombre de places a été limité à 4 par banquet depuis le début de la pandémie de Covid-19 en mars 2020.


Anatra R.


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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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