Publié dans Société

Hausse du tarif des taxis-be - La décision revient au ministère de tutelle

Publié le jeudi, 23 juin 2022


Pas de décision unilatérale. A l’issue d’une réunion qui s’est tenue en début de cette semaine, les propriétaires de « taxi-be » ont décidé d’appliquer une hausse du frais de transport à 1.000 ariary à partir du mois de juillet prochain. Cependant, la révision à la hausse du tarif nécessite encore la validation des autres acteurs œuvrant dans ce secteur, en l’occurrence le ministère des Transports et de la Météorologie ainsi que l’Agence des transports terrestres (ATT). Sur ce, l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) attend une rencontre avec ces deux institutions afin de trouver un accord commun. D’ailleurs, ce tarif de 1.000 ariary ne convient  pas au pouvoir d’achat des consommateurs. Ils sont encore confrontés à une crise économique et sociale.
Afin d’alléger les charges des transporteurs, la Préfecture de police d’Antananarivo a déjà autorisé l’utilisation des strapontins dans les bus exerçant à Antananarivo. Pour les véhicules de type Sprinter, ils ont droit de transporter cinq passagers par banquet. Pour les autres modèles de minibus, on aura 4 personnes par rangée. Cette mesure a également été prise afin de lutter contre l’insécurité qui mine la Capitale actuellement. En effet, de longues files d’attente ou des bousculades sont constatés devant les arrêts-bus tous les soirs. Les kidnappeurs ou les pickpockets en profitent. En augmentant la capacité d’accueil autorisée pour chaque véhicule, l’attroupement au niveau des arrêts-bus diminue.
En revanche, le respect des barrières sanitaires dans les véhicules de transport en commun est toujours de rigueur, en particulier le port du masque. Les chauffeurs et leurs aides doivent porter un masque et une visière de protection. Le contrôle sera strict autant que les sanctions, malgré la revendication des transporteurs. En rappel, le nombre de places a été limité à 4 par banquet depuis le début de la pandémie de Covid-19 en mars 2020.


Anatra R.


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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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