Publié dans Société

Mission médico-chirurgicale - Prise en charge gratuite de douze mille patients

Publié le dimanche, 26 juin 2022

Retour en force après 2 années d’absence. L’ONG « Médecins de l’Océan Indien » (MOI) reprend son habituelle mission humanitaire médico- chirurgicale et dentaire à partir de cette semaine et ce jusqu’au 6 juillet prochain. Brickaville accueille pour la première fois l’évènement, avec 55 missionnaires mobilisés. Cette fois-ci, 10 000 à 12 000 patients bénéficieront d’une prise en charge gratuite selon leurs besoins, depuis les consultations jusqu’aux interventions chirurgicales, en passant par les soins, médicaments et analyses.

Quatre équipes mobiles, composées chacune de médecin généraliste, chirurgien-dentiste et prothésiste ainsi qu’un pédiatre, vont desservir Brickaville et les localités environnantes. Antsampanana et Anivorano Est en font partie. En parallèle, une campagne d’hygiène bucco-dentaire sera au rendez-vous dans le volet médecine préventive. Celle-ci consiste notamment à sensibiliser les écoliers sur les bienfaits de l’hygiène bucco-dentaire. La distribution de brosse à dents et dentifrice ne sera pas en reste.

D’un autre côté, une délégation de missionnaires sera fixée à l’hôpital de Brickaville. Outre la chirurgie, ils vont s’assurer des consultations et soins liés à l’ophtalmologie, l’optique, l’ORL, la cardiologie, la gastroentérologie, l’échographie. Des internes et médecins locaux y seront en renfort. D’ailleurs, ils vont participer au programme de formation théorique dans la soirée, après la pratique dans la journée, d’après le Dr Firoze Koytcha, président de MOI. A cela s’ajoutent les conférences thématiques à leur profit. Ce partenariat avec les médecins locaux s’avère indispensable pour former la relève, selon les informations recueillies.

Cette 66è mission humanitaire de MOI coûte 65 000 euros, soit plus de 273 millions d’ariary. Un financement assuré par le Conseil départemental de La Réunion ainsi que plusieurs sponsors réunionnais et malagasy. « Nous avons perdu 2 de nos collaborateurs durant les 2 années d’absence à cause de la Covid- 19. Il s’agit de Casimir, notre infirmier- anesthésiste depuis 25 ans, et de Didier qui était responsable de la partie optique de la mission », se désole le président de l’ONG. Cette mission santé baptisée « Casimir et Didier » se veut être un témoignage de reconnaissance et pour rendre hommage à ses collaborateurs. Notons que les mesures sanitaires seront exigées durant la mission, en pleine pandémie.

Patricia Ramavonirina

 

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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