Publié dans Société

Assainissement après la fête - Les agents de nettoyage travaillent de jour comme de nuit

Publié le lundi, 27 juin 2022



Après la célébration de la Fête nationale, les ordures s’entassent dans les rues de la Capitale, les marchés et les lieux de fête comme Mahamasina, Antsonjombe et Analakely. Les fêtards jettent des déchets partout, bien que le nombre de bacs à ordures ait été multiplié dans tous les endroits, outre ceux mis en place par les organisateurs des événements. Malgré les campagnes de sensibilisation réalisées ces derniers temps, la plupart des gens ont encore l’habitude de tout laisser sur leurs passages et dans les rues. Et il est encore difficile de changer cette mentalité. Des débris de lampions, des sachets en plastique, des emballages de nourriture et de jouets ainsi que des saletés sont éparpillés partout.
Afin de rétablir l’image de la ville, la Société municipale d’assainissement (SMA) a commencé le grand nettoyage dès la fin de la fête, c’est-à-dire dans la nuit du dimanche. Les agents travaillent de jour comme de nuit. Après le centre-ville où s’est tenue la cérémonie officielle du 26 juin, ils font le tour des Fokontany les plus populaires. Toutes les équipes sont mobilisées ainsi que celles des Arrondissements afin de finir le travail au plus vite possible. Selon la cartographie de la gestion des ordures de la Capitale, la majorité des bacs à ordures sont déjà vides.
Une nouvelle organisation
Le débordement des déchets ménagers dans les bacs et les trottoirs de la Capitale est en partie le résultat de l’incivisme des citoyens. Afin de gérer cette situation, la Commune urbaine d’Antananarivo a sorti une nouvelle organisation. En effet, tous les déchets devront être mis dans des sacs avant d'être déposés dans les bacs à ordures, indiquent les responsables au niveau de la SMA.
En rappel, à chaque période festive, la quantité des ordures dans toute la ville d’Antananarivo augmente. En temps normal, elles sont estimées à 700 tonnes par jour.
Anatra R.



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Editorial

  • De l’impossible à l’inévitable !
    Au stade actuel de la situation du moins jusqu’en fin de week-end dernier, il est du domaine de l’impossible d’imaginer un quelconque rapprochement entre les deux camps. La corde reste raide et même se durcit. A l’allure où vont les choses, on s’achemine vers la rupture autrement dit vers le point de non- retour. Pour le moment, il subsiste encore une faible possibilité de parvenir à un certain apaisement. Le dialogue demeure la chance ultime ! Le pays est partagé voire écartelé entre l’impossible rapprochement et l’inévitable dialogue. Pour le camp du pouvoir incarné par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, on écarte catégoriquement l’idée de déposer la démission. Une option non négociable dans la mesure où le Président de la République Rajoelina Andry croit dur comme fer qu’il détient entre ses mains la légalité du pouvoir. Une légalité de pouvoir obtenue selon le verdict des urnes ! Démocratiquement…

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