Publié dans Société

Hausse des frais de transport - Quid de la qualité de service ?

Publié le mardi, 28 juin 2022

L'augmentation des frais de bus à 1.000 ariary sera opérationnelle, et ce dès la sortie des nouveaux prix à la pompe. C'est la décision de l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU), à l'issue d'une assemblée générale qui s'est tenue hier à Ambodivona. D'après le président de cette association, Lova Randrianantoandro, ils ont déjà donné un avertissement de deux mois aux consommateurs.

Cependant, ils attendent encore une rencontre avec le ministère de tutelle afin d'obtenir un compromis. Selon toujours ce dernier, les transporteurs sont confrontés à plusieurs difficultés, outre la hausse de prix du carburant. « Les frais administratifs comme l'assurance, la visite technique ainsi que les patentes ont subi une hausse, autant que le coût des matériels pour l'entretien des véhicules, ainsi que les pièces détachées ».

En contrepartie de cette hausse, les consommateurs réclament un service de qualité. Mais à entendre dire les transporteurs, ils s'en moquent complètement. A chaque occasion, ces derniers persistent à augmenter le tarif mais ne veulent pas faire un moindre effort pour améliorer leurs prestations. Ainsi, les coopératives de transport urbain n'ont dit aucun mot sur le respect des primus et terminus, ainsi que la qualité des véhicules qui sont en service. D'ailleurs, le président de l'UCTU a passé la balle à la Municipalité de la ville pour régler ces sujets. « La CUA est ferme quant à la visite de conformité. Les critères sont très stricts. Même le moindre détail comme les sièges déchirés rendra le véhicule inapte ». Mais la réalité est tout à fait le contraire. La majorité des taxis-be qui circulent à Antananarivo ne suivent pas les normes imposées. Les usagers voient toujours des sièges détruits, des vitres latérales cassées ou manquantes, sans parler bien évidemment de l'usage excessif des strapontins.

Par ailleurs, outre le non-respect des voyageurs, certains véhicules ne sont plus arrivés à destination ou ne circulent plus au-delà de 18h.

Quant à l'association « Fitaterana mendrika an'Antananarivo » (FMA), elle n'a pas encore émis son avis face à cette éventuelle hausse des frais de transport.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Paradigme spécial !
    Les Partenaires techniques et financiers (PTF), délégation de l’Union européenne, France, Royaume Uni, Allemagne, Japon, Corée du Sud, Etats-Unis, Canada englobés dans ce qu’on appelle la Communauté internationale s’interrogent pourquoi la Grande île ne parvient-elle pas à se décoller ! Ils ont adressé à l’intention des dirigeants du pays, des leaders politiques, des intellectuels, de la presse, de l’opinion publique en général, une étrange sinon inédite lettre leur posant la question : « pourquoi Madagascar se trouve-t-il dans de telle situation ? ». Une situation de misère intenable alors que le pays dispose des atouts divers et multiples que certains n’en peuvent pas se permettre d’avoir entre les mains ! En fait, il s’agit concrètement d’une interpellation directe de la Communauté internationale à l’encontre des dirigeants et des responsables à tous les niveaux du pays. Une mise en réflexion de chacun sur la gravité de la situation dans laquelle les…

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