Publié dans Société

Réinsertion professionnelle - Une trentaine de jeunes des 67 ha formés sur le leadership

Publié le mardi, 28 juin 2022

« Inspirer les jeunes à avoir une vision et montrer que c'est possible de s'en sortir dans la vie ». Un défi relevé par l’ONG Soatoavina et l’association Daholo pour les habitants des 67 ha. Une trentaine de jeunes défavorisés de 15 à 30 ans, choisis particulièrement par Mihanta Ramanantsoa présidente de l’association Daholo et son équipe, ont été formés sur le leadership pour pouvoir mener une meilleure vie professionnelle. Ils ont participé à 18 heures de coaching portant sur les fondements du leadership à savoir le comportement, les valeurs, la confiance, ….

Ils ont également contribué au montage de projet commun en faveur de leur communauté. Samedi dernier, au terme des activités, les membres de Soatoavina composés surtout de cadres dirigeants ou encore des entrepreneurs ont pris la parole devant les participants. « Nous leur avons partagé nos parcours personnel et professionnel ainsi que nos grandes réalisations qui ont eu de l'impact autour de nous. Nous n’avons pas aussi manqué de parler des échecs marquants. Cela était l’occasion d’évoquer les faits et d’expliquer comment nous avons surmonté les difficultés. A cela s’ajoutent nos visions ainsi que nos vies d’aujourd'hui et de demain pour y parvenir » a indiqué Toavina Raphaël Ramanantsoa, président de l’ONG Soatoavina dont les principales missions ont été de réinsérer professionnellement ces jeunes.

Notons que cette action citoyenne ne date pas de cette année, ont souligné les deux organismes porteurs du projet. Depuis janvier 2019, ces jeunes forment 6 promotions en tout. « Nous pouvons dire que nous avons atteint notre vitesse de croisière depuis la 5ème promotion avec une moyenne de 7 à 8 par vague. Nous visons 12 au maximum pour la 7ème promotion qui sera le nombre retenu à l'avenir. Entre-temps, 7 exclusions pour cause de non-respect de la discipline interne ou des valeurs de notre association ont été enregistrées », nous ont-ils confié. Et de se réjouir qu’à l’issue de ces séances de formation, plusieurs participants certifiés ont déjà franchi d’importantes étapes professionnelles. « Deux bénéficiaires ont été recrutés chez KFC comme cuisiniers polyvalents, un autre chez Interex comme assistante de recouvrement après son stage de 6 mois. A cela s’ajoute un agent de maintenance chez Maurilait, un stagiaire à l'agence de communication Hello pouvant aboutir à un recrutement sur un poste en alternance avec les études. Il existe aussi un autre participant déjà attendu après son baccalauréat dans une boîte qui fait notamment toute la logistique informatique de Cotisse, Capsule IO », a ajouté Toavina Raphael Ramanantsoa.

K.R.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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