Publié dans Société

Grève des taxis-be de la ligne 182 - Le maire interagissant !

Publié le vendredi, 01 juillet 2022

« Laissez-les se mettre en grève si cet endroit ne leur convient pas. Qu'ils restituent ainsi leur  licence d'exploitation à la Commune. Nous trouverons une autre ligne pour les remplacer ». Tel était la réplique du premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina, face à la grève des taxis-be de la ligne 182. Dans le cadre de la mise en place d'un nouveau plan de la circulation à Ambohijatovo et Analakely, et afin de décongestionner la ville, quelques arrêts- bus ont été déplacés ou supprimés.

Et le terminus de la ligne 182 reliant Ambolokandrina et Ambohijatovo en fait partie. Ceci est désormais transféré à Ambohijatovo Ambony, près du tunnel d'Ambanidia.
Face à ce changement, les transporteurs exerçant au niveau de cette coopérative ont effectué une manifestation, hier. Ils se sont rassemblés tout au long du jardin d'Ambohijatovo et ont refusé de transporter les voyageurs malgré l'insistance de ces derniers. D'après leur explication, ils revendiquent leur ancien terminus à Ambohijatovo ambany, près des marchands de livres d'occasion. A vrai dire, ces transporteurs ont peur de la concurrence observée sur leur actuel emplacement, expliquent les passagers. Ainsi, depuis le déplacement de leur terminus à cet autre endroit, les passagers ont plusieurs choix de lignes de bus pour rejoindre la même destination.
Malgré leur statut de service à utilité publique, certaines coopératives de la Capitale ne travaillent que pour leur propre intérêt. A plusieurs reprises, les consommateurs ont effectué des plaintes sur les réseaux sociaux, dans les médias, ou en effectuant des manifestations dans les rues. Mais en vain, aucun président de coopérative n'a réagi. « Ils ne réagissent que si seulement leurs intérêts sont remis en cause », poursuit notre interlocuteur.
En rappel, l'augmentation des frais de bus à 1.000 ariary sera opérationnelle dès la sortie des nouveaux prix à la pompe, selon l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU). Cependant,  ces transporteurs prévoient encore une rencontre avec le ministère de tutelle pour trouver un compromis.
Anatra R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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