Publié dans Société

Accès à l’information - Les femmes journalistes en formation !

Publié le vendredi, 01 juillet 2022



Une quinzaine de participantes. L’association des femmes journalistes (FJM) contribue au plaidoyer sur l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information à caractère public. Pour ce faire, ses membres suivent une formation depuis jeudi dernier jusqu’à ce jour à Andrainarivo. « Les journalistes ont besoin d’accéder à des informations transparentes afin d’informer, à leur tour, les citoyens », reconnait Jay Ralitera, chargée de projet Communication et Information auprès de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). « Je ne connaissais pas les détails de l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information avant cette formation. J’ai pu m’informer et m’acquérir de nouvelles connaissances, non seulement en techniques de journalisme, mais également au sujet de ce projet de loi, durant la séance », avance Hariniaina Rakoto, stagiaire en journalisme auprès du site La Plume. « L’accès à l’information reste limité à Madagascar, non seulement pour les citoyens mais aussi pour les journalistes. Cela entrave à l’exercice de leur métier et bloque le respect du droit à l’information des citoyens », retient Malalatiana Antsa Fitiavana, étudiante en journalisme au sein de l’EMIT Fianarantsoa. « Il faudrait renforcer les sensibilisations et poursuivre le combat déjà menée pour un libre accès à l’information. La validation de l’avant-projet de loi constitue une étape primordiale », suggère la jeune future journaliste.
Outre l’accès à l’information, diverses thématiques sont abordées durant les 3 journées de formation dispensée aux femmes journalistes. Leur place dans la lutte contre la corruption en fait partie. « Les journalistes peuvent s’exercer sans corruption et apporter leur contribution dans cette lutte », résume l’une des participantes. A cela s’ajoutent les techniques journalistiques ou encore l’introduction à la cybercriminalité et la protection des femmes journalistes en ligne. Ceci sans oublier le renforcement du réseau au niveau national et international ou encore la présence sur les plateformes numériques.
Notons que cette formation dispensée aux membres de la FJM entre dans le cadre du projet « GoudMada », mis en œuvre par l’UNESCO, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), sur un financement du Fonds pour la consolidation de la paix (PBF). Une soixantaine de femmes journalistes du Sud et d’Antananarivo ont déjà bénéficié des mêmes séances. « Le projet arrive à son terme mais nous sommes en train de voir comment pérenniser les activités », avance notre source auprès de l’UNESCO. A titre de rappel, l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information, dont le plaidoyer pour sa validation fait partie des activités dudit projet, reste en suspens. Il a déjà fait l’objet d’une première lecture au sein du Gouvernement depuis des années. Une deuxième lecture devrait précéder son passage au Parlement. Une présentation de l’avant-projet de loi a déjà eu lieu au Sénat.
Patricia Ramavonirina



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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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