Publié dans Société

Polyclinique d’Ilafy - Des professionnels de santé découvrent la lithotritie

Publié le dimanche, 03 juillet 2022



Rassembler les acteurs de la santé à Madagascar. Telle est la vision adoptée par la Polyclinique d’Ilafy afin de mettre en commun les connaissances de ces professionnels. La finalité étant d’offrir un service plus performant aux Malagasy. Afin de concrétiser ce défi, cet établissement hospitalier privé de référence a accueilli des médecins de l’HJRA, le 27 mai dernier, pour présenter son pôle imagerie et son service de lithotritie. De nombreuses personnalités du monde médical avaient répondu à l’appel, entre autres le président de l’Ordre des médecins, en la personne du Dr Eric Andrianasolo ou encore l’ancien ministre de la Santé, le Pr Ahmad Ahmad. Le 1er juillet dernier, c’était au tour des médecins du centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA) d’y faire une visite guidée et de découvrir la lithotritie, notamment celle extracorporelle. Il s’agit d’une innovation pour les patients, lesquels peuvent se soigner dans la Grande île sans évacuation sanitaire à l’étranger.

Pour détruire les calculs
Le lithotriteur est un appareil médical à la pointe de la technologie, d’après le Dr Ismaël Andriatahina, chirurgien-urologue de la Polyclinique d’Ilafy. « Cet appareil permet de détruire les calculs rénaux de moins de 2 centimètres et les calculs urétéraux de moins de 1 centimètre, et ce sans aucune intervention chirurgicale lourde », informe ce spécialiste. Il faudra compter 2 à 3 séances de lithotritie pour venir à bout d’un calcul. Et entre chaque séance s’écoulera un délai de 2 à 3 semaines, selon les informations recueillies.

Le service de lithotritie travaille en collaboration avec le pôle imagerie, car il est nécessaire de déterminer la densité du calcul à détruire grâce à une radio. S’il est trop dense, il est impossible de le supprimer par le biais de la lithotritie. Au cours de l’année passée, de nombreux patients ont pu bénéficier des bienfaits de la lithotritie. A travers ces sessions de portes ouvertes et de découverte des services de la Polyclinique comme le service lithotritie, davantage de soignants vont pouvoir recommander à leurs patients un traitement non invasif pour leurs calculs rénaux ou urétéraux. Aussi, les Malagasy auront une meilleure connaissance des soins auxquels ils ont accès dans le pays.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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