Publié dans Société

Géoscience et Géologie - Des filières peu valorisées

Publié le jeudi, 07 juillet 2022


Les ingénieurs géologues autant que les étudiants en génie-géologie sont confrontés à des  problèmes liés à la recherche d’emploi. La situation est devenue critique depuis la suspension de l’octroi des permis d’exploitation minière dans le pays. Les entreprises ferment leurs portes pour les stagiaires et les nouveaux diplômés. Même le ministre de tutelle en est conscient. « La suspension de l’octroi des permis d’exploitation miniers a impacté les étudiants », soutient Rakotomalala Herindrainy Olivier, ministre des Mines et Ressources stratégiques, hier, durant l’ouverture du Géo-forum 2022. Par ailleurs, les filières « géologie » et « géoscience » sont peu connues à Madagascar. Et la statistique en témoigne. Depuis la création de ces mentions en 1977, seulement 400 ingénieurs sont sortis de l’Ecole  polytechnique de Vontovorona. Selon Rabenatoandro Nomena, président d’une association, seulement 9 étudiants sont actuellement accueillis au niveau du L1. Cependant, la géologie est un fondement de l’économie. Tout se repose sur une étude géologique.
Dans le cadre de la célébration du 45ème anniversaire de la mention « Génie géologique » de l’Ecole supérieure polytechnique de Vontovorona (ESPA), l’Union des futurs ingénieurs géologues (UFIG) organise depuis hier le Géo-forum 2022. D’une durée de deux jours, cette rencontre se tient au Minning Business Centrer, sis à Ivato et dont le thème est « Promouvoir la mission de la géoscience à travers des échanges au niveau de tous les acteurs du secteur pour parvenir  à l’émergence de Madagascar ». L’objectif est de mettre en valeur le rôle et les opportunités de la géoscience dans le développement économique.
A cette occasion, le ministre des Mines et Ressources stratégiques a annoncé que le renouvellement des permis miniers pour les petits exploitants sera pour bientôt. Ainsi, il a insisté sur une collaboration avec les entreprises œuvrant dans ce domaine dont le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) ainsi qu’Ambatovy Rio Tinto QMM pour un éventuel recrutement des stagiaires ainsi que des embauches.
Anatra R.






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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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