L’augmentation des dépenses effectifs dans ce secteur est également constatée », affirme ce premier responsable. La ministre de l’Education nationale (MEN), Marie Michelle Sahondrarimalala, confirme ces points positifs constatés par le représentant des partenaires. « L’Etat malagasy s’est engagé à redresser, améliorer et prioriser le système éducatif, avec le "Velirano" n°4. La construction de multiples infrastructures scolaires et universitaires, y compris les établissements "Manara-penitra" fait partie des concrétisations de cet engagement. A cela s’ajoute le renforcement du nombre des enseignants à recruter, afin d’améliorer la qualité de l’éducation », lance la ministre de tutelle. En matière de réformes, différentes dimensions de l’éducation en sont touchées, que ce soit verticale, horizontale, budgétaire, numérique, législative, multisectorielle, inclusive, citoyenne, etc. L’objectif étant d’augmenter la capacité de résilience sous toutes ses formes, outre une meilleure qualité de l’éducation.
Forum national et Sommet international en vue
Collecter le maximum d’idées de toutes les entités et acteurs. Un Forum national de l’éducation se tiendra les 1er et 2 août prochains au Centre de conférence international (CCI), Ivato. Les jeunes, les institutions ministérielles, le secteur privé, etc., sont invités à participer à cette rencontre nationale sous format hybride, que ce soit en présentiel ou en ligne. L’éducation est une affaire de tout le monde, raison pour laquelle le coordonnateur du SNU appelle à une participation massive. Par ailleurs, Madagascar ne sera pas en reste au Sommet international « transformer l’éducation ». Ce dernier se tiendra en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York (Etats-Unis), prévue en septembre prochain. Ce sommet vise à faire de l’éducation une priorité dans l’agenda politique mondiale. Ceci d’autant plus que le secteur a subi les revers de la Covid-19, au point de risquer la non-atteinte de l’Objectif de développement durable (ODD) n° 4. « Transformer l’éducation est une obligation et non un choix », d’après le numéro un du MEN.
La ministre de tutelle a également évoqué la nécessité de trouver des nouveaux mécanismes de financement plus efficients et efficaces afin d’obtenir des résultats plus palpables. Ceci malgré l’augmentation du financement au niveau national. Pour ce faire, des axes prioritaires ont été identifiés, dont l’amélioration et le renforcement de l’inclusivité dans le secteur éducatif d’une part et de la connectivité numérique de l’autre. La redéfinition de la place des enseignants dans le système et la révision de la qualité d’apprentissage en font aussi partie. Un petit déjeuner de travail sur « transformer l’éducation » s’est tenu hier à Ankorondrano, avec la participation des trois ministres concernés ainsi que des partenaires techniques et financiers, entre autres le SNU et ses agences dont l’UNESCO et l’UNICEF.
Patricia Ramavonirina