Publié dans Société

Commune d’Ankadikely - 70 enfants circoncis par la Polyclinique d’Ilafy

Publié le dimanche, 31 juillet 2022


Une action en signe de redevabilité. Chaque année, la Polyclinique d’Ilafy organise une circoncision de masse pour la population d’Ankadikely. A travers cet acte de bienfaisance qui est réalisé depuis presque 10 ans maintenant, cet établissement hospitalier a choisi de contribuer au développement de la Commune où il est implanté. C’est également un  moyen pour la Polyclinique de montrer sa solidarité envers cette Commune.
La circoncision tient une part importante dans la culture malagasy. Il est donc important pour les petits garçons de passer cette étape. Pourtant, une opération de circoncision n’est pas toujours à la portée des plus démunis, en particulier une circoncision sécurisée, nécessitant ainsi une assistance médicale et un environnement stérile. Il est à rappeler que lors de cette opération, la chirurgie, le matériel utilisé et les médicaments ont été pris en charge par la Polyclinique d’Ilafy. De plus, les enfants circoncis ont été gâtés à travers des cadeaux composés de jouets et de friandises. Au-delà de son aspect symbolique, il est important de souligner que la circoncision aide à mieux protéger l’homme. En effet, une fois à l’âge adulte, l’homme circoncis sera protégé de certaines maladies sexuellement transmissibles.
70 enfants ont été circoncis lors de cette opération qui s’est déroulée samedi dernier. L’action menée par la Polyclinique d’Ilafy et la Commune rurale d’Ankadikely n’a pas été vaine. A en croire les parents interviewés sur place, c’est une véritable aubaine pour les habitants de cette Commune, car ils peuvent profiter gratuitement d’une intervention chirurgicale aux normes et donc sans risque.
Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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