Publié dans Société

Reforestation - Avancées positives dans l’Atsimo-Andrefana

Publié le mercredi, 17 août 2022


373 149 Ha de surfaces forestières détruites en 5 ans. La couverture forestière dans la Région Atsimo-Andrefana est passée de 1 342 748 Ha en 2017 à 969 599 Ha en 2021, soit un taux de dégradation de 27,8%. De plus, cette Région du Sud enregistre le plus de cas d’incendies et feux de forêts à Madagascar. Cette situation s’explique non seulement par l’insécurité grandissante mais aussi l’extension des zones cultivables à travers la culture sur brûlis. A cela s’ajoutent l’exploitation abusive des ressources minières et celles forestières ainsi que d’autres raisons socioéconomiques. Toutefois, l’Atsimo-Andrefana note des avancées positives en matière de reforestation. « 76% des objectifs de reboisement sont actuellement atteints dans l’Atsimo-Andrefana. L’on a pu couvrir 2091 Ha de surfaces sur les 2722 Ha fixés dans l’objectif », rapporte Marie- Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). D’un autre côté, la Région note une baisse considérable des points de feu, passant de 3409 en 2021 contre 699 cette année. « La stratégie mise en œuvre par l’Organe mixte de conception (OMC), conduite par la Préfecture, porte ses fruits », se réjouit la ministre de tutelle. La reforestation fait partie des activités entreprises dans le cadre de la lutte contre le changement climatique et la dégradation des ressources naturelles. 
Embellissement de l’avenue Antaninarenina Toliara
75 000 Ha de surfaces à couvrir chaque année. Tel est le défi lancé par l’Etat malagasy à travers le MEDD pour un Madagascar plus vert. Les activités, pour ce faire, couvrent à la fois la reforestation des zones forestières et les sites de mangroves ainsi que le reboisement entrepris en ville. Ce dernier vise à embellir des localités en milieu urbain, pouvant attirer l’attention des touristes, et en créer des espaces verts soucieux de l’environnement. L’avenue d’Antaninarenina à Toliara vient d’accueillir ce genre de reboisement, mardi dernier, en présence du numéro un du MEDD ainsi que du ministre de la Défense nationale, le Général Richard Rakotonirina. En effet, 80 jeunes plants décoratifs, composés de flamboyant géant, de flamboyant nain, de mantaly, d’acacia et de filao ont été mis en terre à l’occasion. « Après cette plantation, le suivi et l’entretien des arbustes s’avèrent indispensables pour assurer la réussite de ce reboisement. Les jeunes plants ont besoin d’être protégés, notamment face aux risques d’être consommé par les bétails ou encore les vols et feux », déclare la ministre de tutelle. Pour sa part, le maire de la Commune urbaine de Toliara n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance pour cette initiative d’embellissement de la ville du Soleil. Le premier magistrat de cette ville a également promis de veiller aux activités de suivi et d’entretien des arbustes. Notons que l’extension de ce genre d’activité dans toutes les grandes villes figurent parmi les perspectives du MEDD, afin de renforcer la reforestation et d’atteindre le Velirano n°10 y afférent.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



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Editorial

  • Souverainisme !
    Le vent souverainiste souffle sur le continent noir, à travers des anciennes colonies françaises. Après les secousses des mouvements indépendantistes des années 50, 60 et 70, le temps des « putschs des colonels », place aux revendications fortement teintées de souverainisme. Des gestes aisément compréhensibles sinon légitimes en réponse à la récurrente attitude controversée du colonisateur qui, dans les faits, voulait à tout prix maintenir dans le sillage colonial voire du néo-colonialisme les Etats supposés être indépendants. Dans certains cas, garder sciemment une partie du territoire libéré du joug colonial dans le giron territorial de l’ancienne puissance coloniale. D’autres formes de mouvement souverainiste apparaissent aussi : le souverainisme alimentaire et financier.

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