Publié dans Société

Réhabilitation de la RN 7 - Les axes à l’entrée d’Antsirabe enfin prêts !

Publié le jeudi, 25 août 2022

Les travaux avancent. La réhabilitation de la route nationale n°7 (RN 7) fait partie des activités entreprises dans le cadre des préparatifs des Journées mondiales de la jeunesse, dans sa 10ème édition (JMJ 10). Organisée par l’Eglise catholique romaine, cet évènement d’envergure nationale rassemblant des milliers de jeunes se tiendra à Antsahatanteraka Antsirabe, du 30 août au 4 septembre prochain.

Pour s’assurer d’une circulation plus fluide durant cette rencontre nationale, une portion de 20 km de routes est en cours de réhabilitation dans la ville d’Antsirabe ainsi que dans les localités périphériques, en partenariat avec le ministère des Travaux publics (MTP). Les travaux y afférents vont durer 2 mois et demi, selon les informations recueillies. « Les travaux s’accélèrent pour les axes en centre-ville d’Antsirabe afin de mieux accueillir les JMJ 10. 2,4 km de rues y seront prêtes d’ici samedi », informe Vita Botsy Thierry Ampizara, directeur de l’entreprise MAGIC, en charge du chantier. Pour les 17,6 km de routes périphériques, les travaux s’enchaîneront jusqu’en octobre prochain.

De la qualité et des normes exigées

Des chaussées bitumées. Les normes pour la réhabilitation de la RN7 l’exigent. Pour ce faire, l’entreprise en charge des travaux devrait disposer d’engins et matériels à la fois adéquats et suffisants. « Des études techniques se font au préalable, non seulement avec l’entreprise mais aussi avec diverses entités. Des anticipations s’en suivent, avant la mise en œuvre des travaux. Celle-ci suit de nombreux étapes, depuis la scarification des chaussées existantes jusqu’au traitement de la couche de roulement et les travaux d’enrobage », avance un technicien. « Aussi, les normes imposent le traitement des couches de base et celles de fondation, selon le type de dégradation. Les essais labo comprennent, quant à eux, les analyses de compacité. Tous ces détails sont à respecter pour assurer la qualité des routes réhabilitées », ajoute notre source. Notons que le Laboratoire national des travaux publics et des bâtiments se charge des études géotechniques pour la réhabilitation des routes. Ses représentants restent présents sur les lieux pour contrôler de près les détails, le respect des normes et de la qualité des travaux. Il en est de même pour des agents du MTP.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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