Publié dans Société

JMJ Mada - Jour-J pour environ 30.000 pèlerins

Publié le lundi, 29 août 2022

Actes 26 :16, « Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds ; car je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai ». Tel est le proverbe choisi cette année pour célébrer les Journées mondiales de la jeunesse. A partir d'aujourd'hui jusqu'au 4 septembre prochain, plus de 28.509 pèlerins âgés entre 15 et 35 ans se réunissent à Antsahatanteraka, dans la ville d'eaux afin de marquer la dixième édition (JMJ 10) de cet évènement d'envergure nationale organisée par l'Eglise catholique apostolique romaine (ECAR).

Durant les 6 jours de pèlerinage, les jeunes catholiques présents vont se retrouver autour des cellules de prière en renforçant leur foi en Dieu. A cela s'ajoutent le catéchisme, le chemin de croix, l'adoration avec le Saint-Sacrement, le sacrement de pénitence et de réconciliation. Particulièrement pour les deux premiers jours, le programme consiste à accueillir les pèlerins venus des 22 diocèses et d'autres participants. 

Environ 1.500 véhicules assurent les voyages et déplacements des pèlerins pour cette rencontre nationale à Antsirabe. Ces voitures ont dû passer des contrôles techniques et ont même obtenu des autorisations spéciales pour desservir cet axe routier à cette occasion. Cependant, les mesures de sécurité routière imposées par les autorités, notamment la mise en circulation des voitures examinées et les voyages qui doivent se dérouler dans la journée n'ont pas empêché les accidents. Effectivement, hier, des jeunes pèlerins venant d'Ambatondrazaka ont été victimes d'un accident sur la route nationale n° 44. Jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, les circonstances de cet accident ne sont pas connues, et encore moins le nombre de blessés. 

Rappelons qu'afin de rendre la circulation plus fluide durant ces Journées mondiales de la jeunesse, une portion de 20 km de routes a été réhabilitée dans la ville d'Antsirabe ainsi que dans les localités périphériques, en partenariat avec le ministère des Travaux publics (MTP). Toujours en guise de l'implication du pouvoir actuel par rapport à cet évènement, 30.000 kits pèlerins - constitués de sacs et de gourdes - ont été offerts gracieusement par le couple présidentiel. A part ces kits octroyés par la famille Andry Rajoelina, l'Etat a également offert une voiture 4x4 au « Vovonam-pirenenana katolikan'ny tanora » (VPKT), principale organisatrice de cette 10e édition des JMJ.

A titre d'information, initiées par le pape Jean-Paul II en 1985, les JMJ constituent un événement à destination des jeunes dont l'éducation est l'une des préoccupations majeures de l'Eglise. 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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