Publié dans Société

Transport urbain - L’autorisation des taxis-motos divise

Publié le mardi, 30 août 2022


Le transport de personnes à motocyclette au niveau de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) n’est pas autorisé par voie règlementaire. Pourtant, ce moyen de transport pullule dans la ville des mille. En outre, de nombreuses personnes à l’affût de l’actualité et utilisateurs approuvent la décision de donner une existence légale aux taxis-motos. La rapidité et la flexibilité ainsi que le coût jugé moins exorbitant par rapport aux autres moyens de transport constituent les principales raisons. « Avec les bouchons, il a fallu trouver un autre moyen de se déplacer plus rapidement (…) Je ne perds plus de temps dans les embouteillages (…). Comme je ne dispose pas de permis de conduire, il me faut quelqu’un pour assurer mes livraisons. Ainsi, j’ai opté depuis quelques mois pour les taxi-motos (…) En tant que gargotier, pour les courses journalières, les motos demeurent très pratiques », se sont exprimés les usagers de la route.
Cependant, les chauffeurs de taxi, leurs premiers adversaires, manifestent contre la mise en circulation de ce moyen de transport. Pour eux, l’existence des taxis-motos représente une menace à leur rentrée d’argent. Cependant, une nouvelle consultation au sein du Conseil municipal de la CUA sur la légalisation de ce moyen de transport est d’actualité. Rappelons que le 31 août 2021, cette légalisation des taxis-motos a déjà été rejetée par le Conseil municipal. Et maintenant, le sujet va être rediscuté. Pour manifester contre l’autorisation de la mise en circulation légale des taxi-motos et afin d’émettre une nouvelle proposition devant le Conseil municipal, les taximen ont cessé leurs activités hier. Clémence Raharinirina, conseillère municipale et non moins présidente de la FTAR  (« Fikambanan'ny Taxis Antananarivo Renivohitra ») ou l’association des taxis, ainsi que les taximen membres se sont retrouvés à la grande place d’Ankorondrano aux alentours de 9h. Roulant en caravane, ils ont repris le chemin passant devant le parvis de l’Hôtel de ville à Analakely.



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Editorial

  • Qu’on se le dise !
    La France recommande le retrait de la loi relative à la peine de castration. Soit ! La dite loi serait, dit-on, en contradiction avec le principe du respect des droits humains ! Qu’on se le dise, la France serait-elle le pays le mieux indiqué pour dispenser des cours sur le respect des droits de l’homme à l’endroit d’un tiers sinon à l’adresse d’un pays comme le nôtre ? C’est à voir !

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