Publié dans Société

Droits de l’homme - Le Comité de paix à pied d’œuvre !

Publié le mercredi, 16 novembre 2022



Pour la promotion et le respect des droits de l’homme. Le Comité de paix est actuellement opérationnel dans le Sud de Madagascar, plus précisément à Fort-Dauphin et Toliara. Ce Comité regroupe une vingtaine de membres, représentant la Préfecture, les organes mixtes de contrôle y compris les Forces de l’ordre, la Société civile, les notables, les jeunes, les ministères concernés ou encore les observateurs des droits humains (ODH) et les centres d’écoute et de conseils juridiques. « Le Comité collabore avec le réseau des jeunes, lequel se charge des sensibilisations et de la collecte des doléances auprès des communautés. Pour sa part, l’ODH accueille les signalements et effectue des descentes sur terrain pour recouper les informations », informe Aina Olivia Rasoloarimalala, Point focal du Comité de paix à Fort Dauphin.
L’opérationnalisation de ce comité a été effective le 30 septembre dernier, après la signature de convention entre la Préfecture et l’association des jeunes. Une cérémonie précédée par un « bootcamp », du 26 septembre au 1er octobre. Cette formation d’une semaine a pu réunir 40 représentants des jeunes, formés sur la mission du comité ainsi que leurs responsabilités dans la promotion et le respect des droits de l’homme.
La première réunion du Comité de paix de Fort-Dauphin s’est tenue le 10 novembre dernier. Une occasion de traiter les signalements ainsi que de mettre en avant le plan et la stratégie de communication des jeunes pour novembre et décembre de cette année. « Les 5 signalements traités durant cette rencontre concernent le non-respect des droits de l’homme sous toutes ses formes. Certains d’entre les cas ont aussitôt été réglés par la Gendarmerie. D’autres sont considérés comme des plaintes sans suite… », rapporte notre source.
Pour information, la mise en place et l’opérationnalisation des comités de paix fait partie des défis lancés par le projet « Rary Aro Madagascar ». Mis en œuvre par l’UNESCO, sur un financement du Fonds pour la consolidation de la paix (PBF), ce projet se focalise sur la lutte contre les violations des droits de l’homme, à travers diverses activités…
Patricia R.



Fil infos

  • Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 
  • Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.
  • Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 
  • Ampasamadinika - Un père viole sa fille pendant 19 ans
  • Stabilité politique - Le Président appelle à la prise de responsabilité des gouverneurs
  • Elus IRMAR Tanà - Solidarité réaffirmée derrière le Président
  • Municipales à Antananarivo - Le verdict officiel connu en fin de semaine
  • Député Hubert Rakotoson - « Mahanoro ne verse pas dans l’opposition »
  • ACTUS BREVES 5017
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

A bout portant

AutoDiff