Publié dans Société

Meurtre déguisé d’un chanteur évangélique - Les suspects déférés pour bientôt

Publié le mercredi, 16 novembre 2022


 L’enquête sur le meurtre déguisé d’Andriantiana Rabemanantsoa, dit Ntsoa (33 ans), cet ex-chanteur de VHF, groupe évangélique de la place, serait toujours en cours. Cependant, on ignore si les enquêteurs de la Gendarmerie saisie du dossier, ont pu boucler ou non leur enquête. De même, les bruits courent que le déferrement des suspects dans l’affaire, sera pour bientôt, si ce n’est pour ce jour même. Mais puisqu’aucun élément d’information n’a filtré, on est encore dans l’impossibilité de savoir leur nombre, ni leurs statuts. « Quelques personnes ont été placées en garde à vue, du moins pour la nécessité de l’enquête. Mais cela ne permet pas encore de déterminer le rôle supposé de chacune d’elles dans cette affaire », s’est contenté de dire une source auprès du service de Gendarmerie en charge de l’enquête sur l’affaire. Même difficulté aussi pour tenter de percer le mobile du crime.
Mais confirmation du déferrement ou pas, le mouvement dit « justice pour Ntsoa », au sein duquel se regroupent des membres de l’entourage et de la famille de la victime, va se mobiliser dès ce jour même au tribunal d’Anosy. L’objectif de cette manifestation sera de réclamer que « justice soit faite », donc faire entendre leur voix au Parquet. De son côté, la brigade de Gendarmerie de Talata Volonondry, localité dans laquelle le drame est survenu, affiche également cette même prudence pour prononcer quoi que ce soit. « Bientôt, la vérité  verra  bientôt le jour », résume une source auprès de cet autre service de Gendarmerie d’Avaradrano. Interrogée à propos de l’affaire concernant la découverte du véhicule que Ntsoa aurait conduit la dernière fois, cette même source a avancé que l’information n’est pas la sienne.

 En attendant, les preuves d’un homicide sont nombreuses : 8 plaies, occasionnées par une agression au couteau, ont été recensées sur la victime, la plupart de celles-ci ayant été observées sur sa poitrine. Le malheureux a été même éviscéré et d’autres blessures avaient été également causées par une agression à l’aide d’un objet tranchant. Le coffre du véhicule était souillé de sang, prouvant que les assassins, sitôt après l’avoir éliminé, l’y avaient mis là, avant qu’ils ne transportent son cadavre à bord de sa propre Hyundai Rexton jusqu’à ce pont d’Ambohimanarivo, cette localité sise dans la Commune de Talata Volonondry, dans l’Avaradrano. D’ailleurs, c’était à cet endroit que les bandits ont fait cette mise en scène, histoire de faire croire à un banal accident de la circulation.
Justement, la prochaine révélation des enquêteurs permettra alors de savoir finalement qui sont les coupables, et quelle était surtout leur mobile.  Outre le fait que le chanteur à la gloire du ciel a travaillé avec le groupe VHF, il faisait également partie de celui de Lanto Natrahinirina.
F.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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