Publié dans Société

Fête de Noël - Le sapin en perte de vitesse 

Publié le lundi, 21 novembre 2022

Les fêtes de Noël et de fin d'année approchent à grand pas. Ainsi, l'achat de jouets et d'objets de décoration est devenu une tradition en cette période. A un mois et quelques jours avant les fêtes, les lampes et lumières décoratives envahissent les magasins, les centres commerciaux de la Capitale et même les étalages des commerçants de rue. D'année en année, la tendance en matière de décoration évolue.

Cette année, il a été constaté que les sapins de Noël, les petits pères noël et les guirlandes commencent à perdre leur prestige. Auparavant, ces arbres symboliques occupent une place importante pour célébrer Noël. Mais actuellement, seuls quelques magasins vendent ces articles. Les consommateurs et importateurs se ruent vers les décorations lumineuses comme les boules de neiges et les lampes fluorescentes. D'après Niaina, vendeuse à Behoririka, le magasin où elle travaille a importé moins d'arbres de Noël et de guirlandes cette année. « La commande a diminué. Ce sont seulement les églises, les entreprises et les associations qui sont nos principaux clients, tandis que les ménages se ruent vers les décorations lumineuses et les sapins de table », soutient-elle.

En effet, les sapins artificiels ont quasiment disparu des étalages du marché. La majorité des artisans qui fabriquent ces produits se sont orientés vers d'autres activités. D'ailleurs, ils sont tous issus d'une même famille. « Les matières premières sont de plus en plus chères, tandis que les clients ne cessent de diminuer. Depuis maintenant deux ans, nous n'avons plus écoulé que la moitié de notre production », explique Randria, artisan à Antohomadinika.

Quant aux jouets, les coffrets sont les plus prisés selon cette vendeuse à Behoririka, outre les habits pour les poupées Barbie, les robots « transformers », les véhicules téléguidés. Pour éviter la flambée des prix, les parents se ruent déjà vers les magasins, même si Noël n'arrivera que dans un peu plus de trente jours.

 

Anatra R.

Fil infos

  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

A bout portant

AutoDiff