Publié dans Société

Insécurité à Ankasina - Tirs mortels sur deux bandits dangereux 

Publié le jeudi, 01 décembre 2022

Les armes ont retenti. Sur l'asphalte mouillé par la pluie, les corps sans vie de deux inconnus gisaient dans une mare de sang. Ces cadavres sont ceux de bandits qui ont attaqué une motocycliste qui passait à l'endroit. Les faits sont survenus en plein orage mercredi soir dernier, près du Madinox, à Ankasina 67 Ha. Tout a démarré par un renseignement ayant atterri à la Police sur le funeste projet de quatre bandits munis d'objets tranchant pour perpétrer une agression. Leur cible : une jeune femme qui allait regagner son domicile en scooter.

Puisque la motocycliste fut contrainte de réduire l'allure à cause du délabrement de l'état de la chaussée, les bandits ont profité de cette situation pour passer à l'acte. Si certains d'entre eux ont suivi discrètement et au pas la victime, tout en la menaçant avec leurs couteaux aux lames effilées, d'autres ont marché devant, feignant d'être ivres pour gêner la circulation de la moto. 

Une fois que les agresseurs ont eu ce qu'ils voulaient, ils ont cherché à prendre immédiatement la fuite. Malheureusement pour les quatre truands, ils étaient tombés nez-à-nez avec une équipe de policiers en tenue civile, et qui ont déjà fait le guet dans les environs. Il y eut ainsi un accrochage au cours duquel deux assaillants ont été mortellement atteints par les balles des Forces de l'ordre. Les armes auxquelles les deux voyous s'étaient servis, ont été saisies. Par contre, leurs deux complices, les plus dangereux car en possession d'armes à feu, ont réussi à échapper aux policiers. D'après ces derniers, ces bandits qui opèrent le plus souvent dans les quartiers d'Ankasina, d'Antsalovana Antohomadinika, et enfin près du rond-point MADINOX y ont longtemps semé la terreur. Beaucoup de personnes ont payé de la violence de ces bandits. Ce sont toujours ces derniers qui ont poignardé à mort un agent de police, la nuit du 9 avril dernier. La victime allait regagner son lieu de travail lorsqu'il a fait ces mauvaises rencontres. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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