Publié dans Société

Embouteillages - Le pire reste à venir

Publié le jeudi, 01 décembre 2022

Le mois de décembre est là, emmenant avec lui la terreur de tout automobiliste : les embouteillages monstrueux. En effet, à l'approche des fêtes de fin d'année, les Tananariviens sortent en masse pour faire leurs emplettes et ceux des provinces en profitent aussi pour rejoindre la Capitale. Par conséquent, les bouchons vont encore s'intensifier.

Depuis une semaine, déjà, la circulation a commencé à stagner dans plusieurs endroits. Personne n'est à l'abri des longues attentes dans la voiture même ceux qui empruntent les axes réputés être fluides.

Hier, jour de marché à Mahamasina, la situation a agacé plus d'un. Il a fallu une heure pour rejoindre Ankadilalana dès le matin. « Hélas, je dois prendre la voiture ce matin, car je vais rentrer tard et les taxi-be ne sont pas très fiables. Ils disparaissent à la moindre goutte de pluie. Néanmoins, je préfère arriver un peu plus tard au boulot. Ainsi, je serais sûr que je vais rentrer à la maison », s'exaspère un conducteur.

La situation va encore s'empirer au fur et à mesure qu'on se rapproche de Noël. Ajouté à cela dame pluie qui s'est aussi invitée à la fête. Les voitures tombent en panne au milieu de la route, visite technique bâclée oblige, à cause de l'eau ou de la dégradation de la route. Les nids-de-poule ont été transformés en crevasse pour certains, allant jusqu'à l'utilisation d'une seule voie pour circuler. Les véhicules sont obligés d'alterner leur passage, ce qui ralentit ainsi les deux voies.

Du coté des policiers chargés de régler la circulation, force est de constater qu'ils sont impuissants face à la vague de voitures, aux marchands qui ne veulent pas quitter le trottoir et aux piétons qui marchent en plein milieu de la route. En bref, ils font ce qu'ils peuvent pour fluidifier le trafic.

Nikki Razaf

Fil infos

  • Infrastructures dans le Sud - La RN10 lancée demain
  • Actu-brèves
  • Corruption - 13 hauts fonctionnaires de l’Etat en prison
  • Pr Lily-Arison René de Roland - Lauréat du Prix Indianapolis 2025
  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

A bout portant

AutoDiff