Publié dans Société

Grippe et Covid-19 - Des célébrations de Noël annulées !

Publié le lundi, 12 décembre 2022



Les cas de grippe dans les établissements scolaires ne cessent d’augmenter et de nombreuses classes ont même perdu la moitié de leur effectif en raison des arrêts « maladie ». Ainsi, plusieurs établissements privés ont emboité le pas pour endiguer cette vague de grippe sans précédent qui sévit dans la Capitale et qui touche surtout les enfants.
Parmi les grandes mesures figure l’annulation de la célébration de Noël en classe, au grand dam des petits qui ont déjà préparé le show depuis un moment. Par conséquent, le père Noël ne viendra pas cette année à l’école. « On leur a expliqué calmement que c’est pour le bien de tous et que la santé prime avant tout. Ils pourront cependant fêter le 25 décembre chez eux avec papa et maman. C’est seulement à l’école que les activités festives sont annulées », explique l’une des éducatrices dans une école de Tanà.
En outre, en cette fin d’année, les élèves sont désormais divisés en plusieurs groupes de petit nombre et ils alternent les jours de classe jusqu’aux vacances de Noël. Cette mesure a été prise à cause de la montée des nouveaux cas de Covid-19. Il est à savoir que 93 nouveaux cas ont été détectés la semaine dernière dans la Région d’Analamanga, selon le ministère de la Santé publique, dans sa publication concernant la situation de l’épidémie à Madagascar.
« Nous préférons préserver les enfants, tout en maintenant un minimum de cours. En réduisant le nombre d’élèves, nous diminuons aussi les risques de contamination en appliquant une distanciation de deux mètres entre les élèves. Toutes les mesures prises lors du pic de la pandémie de Covid-19 ont été restaurées, et le port du masque obligatoire est toujours de mise. Ainsi, la prise des températures à l’entrée, le gel désinfectant et la distanciation sociale sont désormais obligatoires chez nous », explique le directeur de l’établissement.
Dans d’autres cas, ce sont les parents eux-mêmes qui ont décidé de ne plus envoyer leurs enfants à l’école. Ils craignent que les petits soient contaminés par ce virus alors que les fêtes approchent. « Il n’y a plus d’examen à faire et on préfère le voir travailler à la maison, du moins jusqu’à la rentrée de janvier. Les centres de santé pour enfants sont déjà débordés. Et si jamais il tombe malade, ce sera une véritable catastrophe pour nous. En plus, vu qu’il présente quelques signes de fatigue et de toux cette semaine, nous ne voulons pas non plus qu’il contamine ses camarades. Aujourd’hui, nous sommes venus à l’école pour discuter de notre cas avec le directeur et on a reçu un avis favorable », a confié un parent qui se trouvait sur place.
Face à cette recrudescence de la grippe, les établissements ont donc choisi la prudence. De plus, la Covid-19 est encore là. D’ailleurs, le ministère de la Santé publique a même annoncé un nouveau décès lié à cette maladie durant la semaine précédente.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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