Publié dans Société

Conduite en état d’ivresse - Fin de la sensibilisation, place aux sanctions

Publié le lundi, 12 décembre 2022



Le délai de deux mois octroyé par le ministère des Transports et de la Météorologie prend fin. A partir de la semaine prochaine, des sanctions seront attribuées aux transporteurs irréguliers, que ce soient ceux œuvrant dans les transports en commun ou de simples automobilistes. Aucune tolérance n’est plus permise en cas de conduite en état d’ivresse. En effet, une sensibilisation a été déjà effectuée afin d’éduquer les conducteurs sur les comportements au volant. Et même si le résultat d’un alcootest a été positif, ils ont été seulement avertis et invités à faire une pause avant de pouvoir reprendre la route. Depuis le mois d’août jusqu’à la semaine dernière, 81 % des chauffeurs ont été testés négatifs à l’alcootest, 7 % d’entre eux avait un taux d’alcoolémie de moins de 0,4 mg par litre de sang et 12 % avaient plus de 0,4 mg.
Bien que le résultat de l’opération ait été concluant, le projet ne s’arrêtera pas là. Le test sera renforcé, notamment en cette période de fêtes, autant que les sanctions. Ainsi, d’après le directeur régional des Transports et de la Météorologie à Analamanga, Randrianasolo Tojosoa, la période des fêtes est déjà proche. Sur ce, tout le monde devra être prudent. « Nous vivons également la période de fêtes. En tant que responsables, nous sollicitons les automobilistes et conducteurs de deux-roues à éviter le volant en état d’ivresse. Pour ceux qui voudraient sortir de la ville, tous les papiers du véhicule doivent être en règle », explique-t-il.
Pour un trajet de plus de 400 kilomètres, au moins deux chauffeurs devront se relayer pour éviter la somnolence au volant. La limitation de vitesse est de 75 km/h sur les routes nationales et de 50 km/h à l’entrée d’une ville.
Depuis le mois de septembre dernier, le ministère des Transports et de la Météorologie poursuit ses objectifs de diminuer le nombre des accidents de la route avec comme slogan «  Zéro accident ». Dans ce cadre, il déploie une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, en collaboration avec la Gendarmerie, la Police nationale et l’Agence des transports terrestres (ATT).
Recueillis par A.R.   


Fil infos

  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • Projets de grandes infrastructures - L’intérêt général prime sur l’intérêt d’une communauté
  • Mara Volamiranty Donna - « Arrêtons de déformer l’histoire »
Pub droite 1

Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

A bout portant

AutoDiff