Publié dans Société

Assassinat d'un passant à Andohalo - Un gardien de parking accusé de sauvagerie

Publié le mardi, 13 décembre 2022


 Vers le milieu de la matinée, samedi dernier, un homme de 45 ans fut arrêté par la Brigade criminelle ou BC4 pour meurtre à Andohalo. Le suspect en cause est gardien de parking de son état. Et il aura à répondre de ses actes, de pas n'importe quel crime, car on parle même de sauvagerie, devant les enquêteurs. Les faits. Un cas d'homicide avait été constaté vers 21h dans la nuit du 9 décembre dernier, rue Justin Rajoro, à Andohalo. En effet, un passant ou ce citoyen lambda, lorsqu'il fut surpris par la nuit, a décidé de dormir dans ce parking. Il ne pouvait plus continuer son chemin jusqu'à Itaosy où il a envisagé participer à une veillée mortuaire. Manque de pot pour lui, ce gardien de parking l'avait aperçu à l'endroit et l'y avait chassé. Mais le passant a refusé de bouger d'un iota. Rapidement, il y eut une escalade verbale entre les deux hommes jusqu'à ce que les choses s'envenimaient franchement. Les protagonistes en étaient même venus aux mains. Devant cette tournure, le passant victime s'était efforcé de prendre la fuite. Mais cela n'a pas empêché encore le gardien de pourchasser sa victime. Et les deux hommes ont continué encore à se bagarrer dont l'issue était finalement fatale pour le passant, qui avait reçu des coups au niveau du visage. Tôt le lendemain, vers 5h du matin, les agents de police du commissariat du 2e Arrondissement ont découvert le corps sans vie de la victime.
 Du coup, les policiers ont avisé la Brigade criminelle d’Anosy. A un constat, les traits de la victime étaient méconnaissables. De fait, la Police a ouvert une enquête. C'était dans ces circonstances que le suspect a pu être démasqué. De toute façon, des agents de sécurité du périmètre ont apporté leur témoignage. L'un de ces derniers a affirmé avoir vu le gardien de parking souillé de sang mais dont on ignore justement comment et pourquoi. La Brigade criminelle a arrêté le suspect à son lieu de travail, le jour même où le meurtre avait été signalé. Plus tard, et durant son interrogatoire, le gardien en cause a fait l'aveu. Il raconte avoir roué de coups la victime à l'aide d'une clé qu'il a fixée sur son poing, et jusqu'à ce que mort s'ensuive. A voir de plus près le cas du présumé assassin, ce dernier n'est pas vraiment étranger des services de Police et de la Justice. Il a déjà purgé une peine à Antanimora. Et il a gagné la sinistre réputation d'homme brutal aux yeux des riverains à Andohalo. Il devra être déféré au Parquet ce jour.
Franck R.

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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