Publié dans Société

Filets sociaux de sécurité - Plus d'un million de ménages bénéficiaires

Publié le jeudi, 15 décembre 2022

La protection sociale est un droit fondamental. Cependant, seulement 10 % de la population malagasy en bénéficient. Un taux de couverture qui est encore loin de l'objectif 2030 d'atteindre 50 % de la population, mais plus proche de la stratégie nationale de 2023 qui est de 15 %. Pour le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, le programme « Filets sociaux de sécurité » (FSS) a été mis en œuvre depuis 2015. Le montant  s'élève au total à 315 millions de dollars. L'aide se présente sous 4 formes, à savoir les filets sociaux productifs (FSP), le transfert monétaire pour le développement humain (TMDH), les filets sociaux urbains (FSU) ainsi que les réponses aux catastrophes. En tout, 1.454.283 ménages issus de 15 Régions de Madagascar bénéficient de l'aide dans le cadre du programme FSS. 

Concernant le programme  « Filets  sociaux  productifs », il s'agit de travaux rémunérés, effectués en haute intensité de main d'œuvre afin de valoriser le capital humain et  d'améliorer la  productivité locale, tout en soutenant les familles  les  plus vulnérables. Depuis le lancement de ce programme en 2021, 149.500 ménages ont bénéficié d'un accompagnement. 

D'ici 2023, le programme « Filets sociaux de sécurité » sera élargi dans les 23 Districts du pays. Ce programme est financé par la Banque mondiale et coordonné par le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme. Il a pour objectif de faire accéder aux ménages les plus pauvres un mécanisme de protection sociale. Il touche plusieurs volets comme la santé, la nutrition, l'autonomie financière - notamment pour les femmes, ainsi que l'éducation. 

Pour Antananarivo, « Milofo » est l'un des projets phares pour améliorer les conditions de vie de la population.  Il est encore  dans une phase d'essai mais le résultat est  déjà convaincant, selon le représentant du projet. En 40 jours d'activité, les bénéficiaires ont déjà pu produire eux-mêmes leur charbon vert et le vendre à leurs entourages.

Anatra R.

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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