Publié dans Société

Victime d’une balle perdue - Sedera paralysé à vie 

Publié le vendredi, 16 décembre 2022



Une lésion de la moelle épinière. La situation est devenue de plus en plus critique pour Raherinirina Sedera, un petit garçon de 13 ans, atteint d’une balle perdue en raison de l’insécurité à Salazamay, Toamasina. Le recours à l’intervention chirurgicale n’est plus une solution pour cet enfant. Il est atteint de la paraplégie ou paralysie des deux membres inférieurs. « Si nous insistons encore sur une intervention, cela pourrait engendrer une autre complication », explique le Professeur Mamin’ny Aina Rajaonanahary, directeur d’établissement du CHUJRA Ampefiloha. Or, la balle est toujours dans son corps bien qu’elle ne soit pas coincée dans sa colonne vertébrale. Les résultats des analyses ont avancé qu’il serait condamné à s’asseoir sur un fauteuil roulant.
Il y a quelques semaines, Sedera a été autorisé à rentrer chez lui. Or, dans la nuit du mercredi, il a été de nouveau hospitalisé. Il est devenu incapable d’uriner. Ses jambes sont gonflées et contiennent ainsi du sang coagulé. « Cela résulte de la lésion au niveau de sa moelle épinière. Désormais, celle-ci ne pourra plus transmettre des ordres de mouvements à ses muscles. Les paralysies s’associent de façon presque systématique à des troubles sensitifs et des troubles de la commande de l’appareil urinaire », continue le Professeur. Sedera est déjà pris en charge et une sonde vésicale à demeure a été installée jusqu’à ce qu’il soit bien rétabli. Il est sous haute surveillance et c’est le Gouvernement à travers le ministère de la Santé publique qui prend en charge son traitement, depuis le centre hospitalier de Toamasina jusqu’à l’évacuation à l’HJRA et son deuxième admission. Bientôt, Sedera devrait effectuer un autre scanner afin de définir toutes les précautions et sa surveillance une fois qu’il sortira de l’hôpital.
En rappel, ce garçon a été victime d’une balle perdue des assaillants lors d’un kidnapping qui s’est produit à Salazamay Toamasina, le 3 novembre dernier. La fusillade s’est produite devant le lieu où sa mère vendait des légumes. Afin de l’aider durant son hospitalisation, une opération « téléthon » a été réalisée à Toamasina. En quelques jours seulement, une somme de plus de 2 millions d’ariary a été collectée.
Anatra R.



Fil infos

  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff