Publié dans Société

Démission effective du Pape François - Démenti formel du Vatican

Publié le mardi, 20 décembre 2022


Une rumeur concernant la démission du Pape François a fait le tour des réseaux sociaux. Cette information a engendré une discussion interminable au sein de la société. Face à cette situation, le Vatican a démenti cette information. Le Pape François serait prêt à signer une lettre de démission en cas de santé défaillante. Il avait confié en juillet dernier qu'il renoncerait à la papauté en cas de problème de santé. « J’ai déjà signé cette lettre de démission, il y a près de dix ans, dans l'éventualité où des problèmes de santé m’empêcheraient de remplir mes fonctions », s’explique-t-il dans une interview du journal ABC. Elle l’avait remise au secrétaire d'Etat du Vatican, Monseigneur Tarcisio Bertone, avant que ce dernier ne prenne sa retraite en 2013.

Le souverain pontife, actuellement âgé de 86 ans, souffre d'une affection du genou qui l'a contraint à se déplacer en fauteuil roulant ces derniers mois. Il poursuit toujours ses missions en tant que chef de l’Eglise catholique. Cependant, il a réduit ses déplacements à plusieurs reprises en raison de la douleur. « Je pense qu'à mon âge et avec cette contrainte, je dois me préserver un peu pour pouvoir servir l'Eglise. Ou, au contraire, réfléchir à la possibilité de me retirer », avait-il déclaré.

Le pape François, qui a fêté ses 86 ans samedi, a subi une intervention chirurgicale en 2021 pour réparer un rétrécissement des intestins et a été entravé par des douleurs aux genoux qui l'ont contraint à utiliser un fauteuil roulant pendant des mois.

Selon le Code de droit canonique de l’Eglise catholique, le souverain pontife peut renoncer à son mandat. « Il ne s'agit pas vraiment d'une démission, personne dans l'Eglise n'étant en mesure de l'accepter, comme le souligne le Code, mais d'un renoncement ».
En rappel, le Pape Benoît XVI avait démissionné en 2013 en raison d'une santé défaillante. Agé de 95 ans, il vit toujours au Vatican.
Recueillis par Anatra R.


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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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