Publié dans Société

Assassinat d'un Pakistanais à Behoririka - Les bandits filmés par une caméra de surveillance

Publié le mardi, 20 décembre 2022


48 heures après que des bandits ont assassiné froidement Mamod Goulamaly, ce commerçant Pakistanais de 36 ans à Behoririka, l'heure est encore à l'enquête. A preuve, la brigade criminelle n'a encore confirmé, ni infirmé face aux différentes informations avancées, et concernant au moins les agresseurs, lesquels n'ont pu être encore arrêtés. D'autant plus que les proches de la victime n'auraient pas encore porté plainte, selon une source policière. Ce qui veut dire aussi donc que la Police n'a toujours pas procédé aux arrestations de suspects dans l'affaire. Mais en attendant donc que la Police ne se prononce finalement sur cette affaire, on sait que, grâce à une autre source auprès du quartier de Behoririka, trois individus armés et portant des casquettes, ont commis le meurtre. Et leurs faits et gestes auraient été filmés par une caméra de surveillance.

Mieux, les assaillants auraient bénéficié de complicité auprès même de deux personnes de la connaissance de la victime. Selon cette source, encore officieuse, ce sont ces dernières qui auraient fait introduire les bandits chez le couple victime, en utilisant bien sûr une ruse. Ce stratagème diabolique aurait constitué chez les deux personnes suspectes à introduire les trois bandits auprès de leur patron sous prétexte que ces derniers auraient envisagé à faire un achat. La maitresse de maison se trouvait alors au balcon lorsque les agresseurs ont débarqué sur les lieux. N'ayant soupçonné rien de louche, la Pakistanaise les a alors reçus jusqu'à ce que ses cris d'épouvante sont parvenus à son mari. Réalisant qu'il s'agissait d'une attaque de bandit, Mamod a alors fermé la porte d'accès en la verrouillant de l'intérieur. En cause, l'un des malfaiteurs a traîné à l'endroit alors que ses complices ont pris la fuite après l'alerte. Le bandit imprudent s'est fait bêtement ainsi piéger. Mais ce fut de court moment. Ses acolytes, pour le sortir du piège a alors tiré à bout portant sur le Pakistanais, le touchant ainsi à la poitrine d'une seule balle. « Il y eut une détonation. J’ai cru que c’était un court-circuit. Mais des cris et hurlements et la vue de la victime gisant sur le pas de sa porte me font vite fait de me mettre face à la triste réalité », déclare un témoin à la scène.
Dire que ce commerçant spécialisé dans la vente de téléphone a voulu secourir sa femme lorsque celle-ci s’est fait brutaliser. Aux dernières nouvelles, la dame, après qu’elle a reçu des soins, serait entre de bonnes mains, celles de sa famille. Les époux auraient envisagé de rentrer au Pakistan le 4 janvier prochain. Enfin, la Police n’a également confirmé, ni infirmé l’information alléguant que les assaillants ont volé une somme d’argent chez les victimes. L’enquête suit son cours. 
Franck R.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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