Publié dans Société

Week-end de la Nativité - Deux personnes tuées, 54 autres arrêtées

Publié le lundi, 26 décembre 2022


Cette fois-ci, la Police publie son bilan officiel du week-end de Noël, dans la Capitale. Ainsi, deux personnes ont trouvé la mort dont la première, un homme, encore dans la force de l’âge qui s’est fait tragiquement électrocuter à Betongolo, samedi dernier. Le drame s’est produit durant une averse où la victime a emprunté un passage derrière le stade, histoire de rendre visite à une personne de sa connaissance habitant le périmètre. Par méconnaissance, il n’aurait pas su que le poteau auquel il s’adossait alors est parcouru par le courant. « Seuls, les habitants du quartier savent cette situation. Puisque le malheureux est étranger du secteur, il a alors accidentellement pris appui à ce poteau, et fut électrocuté », relate une source. Son électrocution fut telle que le courant n’a pas voulu lâcher la victime, qui a pourtant réussi à donner l’alerte. Mais  par crainte d’être électrocutés également, les témoins qui ont assisté à cette scène atroce n’ont trouvé quoi faire pour sauver le malheureux qui a agonisé dans des circonstances effroyables. Ce danger existe sur les lieux depuis six mois déjà, sans qu’aucune mesure et autre précaution n’aient été envisagées. De source hospitalière, on ne lui connaît encore aucun proche, alors que le BMH a transporté sa dépouille à la morgue de l’HJRA.
L’autre personne tuée, qui est également un homme encore jeune, a reçu un coup de couteau lors d’une rixe associée à une beuverie, dimanche dernier. Cela s’est passé cette fois-ci dans un quartier du 2e Arrondissement. A propos justement, la Police a dû procéder à au moins 54 arrestations pour ce genre de situation associant à la fois la violence et voies de fait, dans la nuit du 24 à 25 décembre derniers.
Dans les détails, les suspects en cause ont été arrêtés pour attaque à main armée dont quatre d’entre eux le furent par la Compagnie urbaine d’intervention, un pour agression associée à l’utilisation d’objet tranchant, deux pour vol et cambriolage, 11 pour vol ayant trait au pickpocket, 9 pour vol simple, 7 pour menus vols, un pour vol de moto, deux pour trafic de stupéfiants, 13 pour défaut de papiers d’identité, enfin 4 pour état d’ivresse sur la voie publique.
Mais les accidents de la circulation ont fait également des victimes. D’après les statistiques de la Brigade des accidents (BAC) de Tsaralalàna, on a enregistré 9 cas. Ces derniers se répartissent comme suit : un fut catégorifié accident mortel, quatre sont des accidents dits corporels, enfin quatre autres sont matériels. Si trois cas relèvent de l’alcool au volant, seul un est un accident banal.
Franck R.

 

 

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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