Publié dans Société

Illuminations de Noël - Ruée vers le Palais d'Ambohitsorohitra

Publié le vendredi, 30 décembre 2022


La joie et l’ambiance « bon enfant » règnent à Antaninarenina lors de ces fêtes de fin d’année. En effet, à l’occasion de l’ouverture des portes du Palais présidentiel d’Ambohitsorohitra et des décorations lumineuses dans le quartier d’Antaninarenina, des milliers de gens affluent en fin de soirée pour s’imprégner de l’ambiance des fêtes.
Bien que ce spectacle soit organisé depuis plusieurs années, petits est grands sont encore émerveillés par ces illuminations de Noël qui ne laissent personne indifférent. De plus, l’année 2022 a été marquée par l’ouverture des grilles du palais pour le grand public. Ainsi, une file sans fin, composée de familles et de curieux, a été constatée chaque jour sur les lieux.
Il est à noter que le bâtiment ne sera pas ouvert aux visiteurs pour des raisons évidentes de sécurité. Cependant, les gens pourront aller au-delà de la barrière et accéder à l’enceinte du Palais. La visite se limitera ainsi dans la cour du Palais présidentiel où des décorations de lumières sont également installées.
« J’ai décidé d’emmener les enfants à Ambohitsorohitra pour admirer les jeux de lumière qui marquent Noël. En effet, les guirlandes et les lumières clignotantes fascinent toujours les mômes. En plus de cela, cette année, on peut accéder dans l’enceinte du palais. Et même si l’on reste à l’extérieur, cela restera un bon souvenir. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut se retrouver dans un palais. Une photo en famille a été même commandée à un photographe qui travaille dans le coin », témoigne Andry Riantsoa, un père de famille en sortant avec ses trois enfants après avoir visité la cour du palais.
La célébrité des « illuminations de Noël » est telle que des familles issues d’un même quartier s’organisent pour rejoindre Antaninarenina, bravant ainsi l’obscurité et les marches à pied.
Ce quartier des lumières est noir de foule dès la tombée de la nuit, et même avant. Il y a ceux qui viennent plus tôt pour profiter des premières illuminations, mais aussi pour être les premiers dans la file d’attente.
« Nous sommes venus en nombre pour voir le palais d’Ambohitsorohitra. Cela éveille la curiosité des enfants sur son histoire et sa fonction. C’est comme un mini-voyage d’études. En plus des jeux de lumière, ouvrir les portes du palais a été une bonne idée même si les bureaux restent inaccessibles. Je pense que la visite de cette année restera dans la mémoire des enfants. On a choisi de partir en groupe, car plus on est nombreux, plus on s’amuse. Mais sérieusement, c’est pour assurer la sécurité au retour, puisqu’il n’y aura certainement plus de transport en commun vu que les bus disparaissent dès 18 h. Il s’agit de partir ensemble et d’arriver ensemble », a confié le leader d’un groupe de visiteurs venant des bas-quartiers.
Le nombre de visiteurs à Antaninarenina ne va pas diminuer d’ici tôt vu que le show entame  sa dernière semaine. Les animations lumineuses devraient se terminer le 2 janvier 2023, sauf changement.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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