Publié dans Société

Formation professionnelle - Le centre de l'AFF obtient une reconnaissance ministérielle 

Publié le vendredi, 06 janvier 2023

Une étape franchie pour accompagner les femmes et les jeunes à intégrer le monde professionnel. Une signature de convention entre le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle d'une part, et le Centre de formation professionnelle de l'association Andry sy Fototra ho an'ny Fampandrosoana (AFF), de l'autre, s'est tenue hier à Antanimena. Le partenariat est axé sur la valorisation des acquis de l'expérience (VAE) du centre.

Selon la ministre de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Vavitsara Gabriella Rahantanirina, qui a honoré de sa présence cette cérémonie, « il s'agit d'une étape importante pour l'employabilité des femmes et des jeunes. Nombreux apprenants sont déjà sortis de ce centre de formation. Il est donc important que leurs expériences soient validées pour être utilisées dans la recherche d'emploi ». La VAE permet d'obtenir un certificat de qualification qui prend en compte les compétences professionnelles acquises. Ceci figure dans le « Velirano » n° 4 du Président de la République qui est de valoriser l'enseignement technique et professionnel dans toutes les Régions. 

Depuis la création du centre de formation professionnelle AFF en 2019, 481 apprenants y sont déjà passés. 

« Actuellement, le centre est implanté dans 3 Régions de Madagascar, à savoir Menabe, Atsimo-Andrefana et Vakinankaratra. Outre l'informatique, le français, l'anglais, la coupe et couture, la pâtisserie, les autres Régions en dehors de la Capitale ont bénéficié de filières spécialisées en fonction des besoins de la population, entre autres l'agriculture et l'élevage, la menuiserie, la pêche, la plomberie ou encore l'électricité », selon Haingo Ravatomanga, présidente d'honneur de l'association AFF. Pour cette année, l'artisanat va intégrer les filières de formation. Cette nouvelle filière est destinée aux associations des femmes artisanes afin d'améliorer leur savoir-faire et de concevoir de nouvelles créations.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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