Publié dans Société

Assassinat d'un Chinois - Deux malfaiteurs éliminés, trois autres arrêtés

Publié le mardi, 10 janvier 2023


Dans la nuit du 26 décembre dernier, un assaut meurtrier de bandits survenait à Fitroafana, Commune de Talatamaty. Un couple de Chinois a été la cible. Le mari, un homme de 67 ans a payé de sa vie à la suite de cette agression tandis que sa femme de 52 ans a été blessée. Les malfrats qui ont perpétré l’acte se sont également emparés de la somme de 60 millions d’ariary appartenant aux victimes.
Depuis, des recherches ont été menées par la brigade territoriale de la Gendarmerie d’Ambohidratrimo. C’est dans ces circonstances que les gendarmes ont réussi à appréhender trois des agresseurs si deux autres ont été définitivement mis hors d’état de nuire. Ces derniers ont tenté de retourner leurs armes contre les éléments des Forces de l’ordre.
Au moment de leurs arrestations, les bandits rescapés aux tirs de la Gendarmerie ont encore conservé la somme de 3,59 millions d’ariary probablement prélevés sur la totalité. Outre l’argent liquide, ces bandits ont investi l’argent volé dans l’achat de quatre motos ainsi que des appareils électroménagers tels que les subwoofers.
La poursuite de l’enquête a permis de savoir que le gardien qui était au service des Chinois serait le commanditaire. Le gang aurait planifié l’attaque plusieurs semaines auparavant.  Mieux, certains ont déjà réussi à rejoindre les Régions où ils s’étaient fait arrêter. Si les uns le furent à Ambatondrazaka, d’autres le sont à Fianarantsoa et à Toamasina.
Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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